HALLOWEEN. L’Halloween rime souvent avec horreur, mais pour Nicolas Camirand, c’est plutôt l’émerveillement et la surprise qui caractérisent cette fête. Depuis 2017, il réalise d’impressionnants décors grandeur nature à même sa résidence de la Côte de la Réserve, dans le secteur Saint-Charles, à Drummondville.
Depuis qu’il est tout jeune, Nicolas Camirand est émerveillé par l’Halloween. Il se plaisait à décorer les chambres de ses enfants. La flamme de la décoration à grand déploiement s’est allumée à la suite d’un voyage à Walt Disney.
«Je suis revenu de là et j’ai fait wow, c’est ça que je veux faire : semer l’émerveillement dans les yeux des visiteurs.
Disney disait que si tu peux le rêver, tu peux le créer. J’ai donc décidé d’entreprendre de décorer mon restaurant (St-Hubert voisin de l’autoroute 20) en manoir, car le mois d’octobre est toujours assez tranquille. Je voulais créer quelque chose dont tout le monde allait parler. J’ai réussi. Le monde venait au restaurant pour le manoir», a expliqué M. Camirand qui est aussi propriétaire du St-Hubert au Madrid 2.0.
C’est à ce moment, en 2017, qu’il a fait son premier décor, le bateau de pirates. Les clowns, avec en vedette Pennywise du livre de Stephen King et le monde Harry Potter ont suivi.
«J’ai commencé à m’éduquer. J’ai suivi des cours en ligne, fouillé sur YouTube et je crée moi-même mes animatroniques. J’achète des trucs, mais, exemple, la bibliothèque de Harry Potter, j’ai tout fait. J’utilise des matériaux légers. Je conserve tout dans un entrepôt qui est vraiment plein!», a précisé le Drummondvillois en riant.
Au début, la famille trouvait que le projet devenait un peu fou, mais rapidement ils ont mis l’épaule à la roue pour que les décors deviennent de plus en plus réalistes.
«Même ma mère vient peindre! De plus, elle personnifie la professeure McGonagall. Mes enfants font d’autres personnages comme Hermione. Une dizaine de connaissances sont déguisées et même les voisins embarquent dans ma folie. On va même servir des «butterbeer» (sans alcool) dans l’autre porte de mon garage», a-t-il ajouté.
La réalisation d’un tel projet s’effectue sur quelques semaines. Pour Nicolas Camirand, la création lui permet de décrocher du quotidien. «Je ne compte pas mes heures, mais ça me fait sentir bien. Quand je vois les enfants, les parents me remercier, c’est ça ma vraie paye. C’est une vague d’amour à toutes les fois que j’entends des gens s’exclamer de joie», a confié M. Camirand.
Pour le moment, quelques automatisations restent à être ajoutées au projet et des décorations seront installées seulement quelques jours avant la fête de l’Halloween.
«J’ai 1000 sacs de bonbons de préparés… j’espère ne pas en manquer! J’invite les gens à venir voir et vivre le moment. C’est spécial. Soyez prudents aussi, car le secteur est vraiment achalandé», ajoute-t-il.
Des projets
Nicolas Camirand projette de se lancer dans une nouvelle aventure d’ici quelques années. Même si la nature du projet n’est pas encore concrète, le passionné a sa petite idée. «Peut-être une maison avec des soupers thématiques. Un terrain où je pourrais installer longtemps d’avance mes thèmes… ça mijote dans ma tête. Mon côté créatif est en ébullition», a-t-il conclu.
