(Note de la rédaction : À moins de deux semaines du scrutin, L’Express propose à ses lecteurs des portraits de chacun des principaux candidats qui aspirent à un siège à l’Assemblée nationale pour représenter leur circonscription, soit Drummond-Bois-Francs ou Johnson. La présentation se fait par ordre alphabétique de circonscription puis de parti.)
ÉLECTION. Après plus de 40 ans de carrière dans la musique à faire vivre de beaux moments à ses spectateurs, Pierre Poirier a choisi de représenter le Parti libéral du Québec dans Drummond-Bois-Francs pour aider les gens en posant des actions concrètes.
«J’ai donné mon cœur pour que les gens aient du plaisir, là, ça fait deux ans que je donne mon cœur comme préposé aux bénéficiaires et je suis rendu à donner mon cœur pour les élections afin de représenter les gens», exprime M. Poirier.
Originaire de Québec, le candidat libéral réside à Drummondville depuis 21 ans en compagnie de sa conjointe qui est originaire d’ici. «Qui prend femme prend pays», résume en riant l’homme de 60 ans.
Au cours de sa vie, la musique a occupé une très grande place. «J’ai chanté partout. Je suis allé en Floride, à Las Vegas, au Capitol de Québec, à la Place des arts et dans plusieurs festivals et bars», mentionne celui qui indique chanter tous les styles, de rétro à country, en passant par le disco et le rock.
Jusqu’à l’arrivée de la pandémie, Pierre Poirier passait d’ailleurs la moitié de son année en Floride pour vivre de sa passion. Sept jours sur sept, six mois par année, pendant 32 ans, il chantait en anglais, en français, en espagnol et en italien devant des gens provenant de partout sur la planète. «Le jour, je jouais au golf, je visitais, je rencontrais les gens, je m’amusais et le soir je chantais», raconte celui qui a commencé sérieusement la musique à l’âge de 17 ans.
Lorsqu’il était de retour au Québec, M. Poirier, qui se qualifie de travaillant, continuait aussi de chanter tout en prêtant main-forte à ses amis dans leurs entreprises.
Il a également organisé plus d’un festival intitulé «Salut Poirier», notamment à Warwick et à Louiseville au cours des dernières années.
Avec l’annulation de ses contrats aux États-Unis en raison de la crise sanitaire, le Drummondvillois d’adoption a établi pour de bon ses racines au Centre-du-Québec. «Je n’ai pas l’intention de retourner travailler en Floride, je suis très bien et je suis heureux», confie celui qui n’exclut pas la possibilité de retrouver le sable chaud lors de sa retraite.
Aider les aînés
Durant les premiers mois de la crise, Pierre Poirier a entendu parler des préposées aux bénéficiaires. Ayant «toujours eu le monde à cœur», le détenteur d’un diplôme collégial en communication a choisi de se lancer à pied joint dans l’aventure.
«C’est beau de pouvoir aider les aînés. On les oublie souvent, on oublie qu’un arbre a des racines. Les aînés ont bâti le Québec, quand je peux les aider, ça me fait tellement plaisir, c’est ça ma richesse», souligne celui qui œuvre au centre d’hébergement Frederick-George-Heriot depuis deux ans.
Pour Pierre Poirier, il ne fait aucun doute que des actions doivent être prises rapidement pour les aînés du Québec et le milieu de la santé.
Habitué de foncer et d’être franc, M. Poirier utilise le monde du spectacle pour illustrer ce qu’il aimerait voir des politiciens. «Tu chantes et tu as un party à faire, il faut que tu le fasses, là. Ce n’est pas juste de promettre «on va faire ça», il faut agir», explique-t-il.
Selon lui, il est important de concrétiser ses engagements. «Ne promets pas quelque chose que tu ne peux pas faire, fais-le et n’attends pas les neiges pour le faire», conclut celui qui en est à ses deuxièmes élections avec le PLQ après avoir représenté les couleurs du parti dans Arthabaska en 2018.
Aux dernières élections provinciales, le 1er octobre 2018, le Parti libéral du Québec, représenté par le candidat Kevin Delan dans Drummond-Bois-Francs, avait convaincu 13,02 % des électeurs de voter pour lui. Le parti avait terminé la soirée en troisième position, derrière Québec solidaire.
