«Essity Rides» : une réussite avant même le départ

«Essity Rides» : une réussite avant même le départ
Le départ de la randonnée-bénéfice «Essity Rides» a été donné vendredi, devant l’usine de la rue Farrell. (Photo : Ghyslain Bergeron)

VÉLO. L’effervescence et l’émotion étaient bien palpables, vendredi matin, lors du coup d’envoi de la randonnée-bénéfice «Essity Rides».

C’est sous les rayons de soleil ainsi que les encouragements des employés de l’entreprise Essity Canada réunis devant l’usine de la rue Farrell que les huit participants ont entrepris cette balade à vélo de plus de 700 kilomètres reliant Drummondville à Oakville, en Ontario. L’arrivée en banlieue de Toronto est prévue mardi.

Avant même de s’installer sur la ligne de départ, les Drummondvillois Nancy Lajoie, Nathalie Camiré et Claude Richard ainsi que leurs collègues ontariens ont pu se dire mission accomplie. L’objectif d’amasser 25 000 dollars pour la Fondation du cancer du sein du Québec a déjà été atteint, alors que plus de 28 000 dollars ont été récoltés jusqu’à présent.

C’est sous les encouragements des employés de l’entreprise Essity Canada réunis devant l’usine de la rue Farrell que les participants ont entrepris cette balade à vélo de plus de 700 kilomètres. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«Pour les coureurs, les cinq prochains jours seront challengeant, tant physiquement que mentalement, a lancé le directeur des ventes d’Essity Canada, Brian Armstrong, qui a dû déclarer forfait en raison d’une fracture à une clavicule. C’est un défi qu’on peut accomplir seulement en équipe, pas de façon individuelle. Quand vous allez franchir la ligne d’arrivée, ce sera un accomplissement énorme, peut-être le plus grand de votre vie.»

Ayant elle-même vaincu un cancer avant de prendre part au Grand défi Pierre-Lavoie, la conseillère municipale Catherine Lassonde tenait à être sur place pour encourager les participants.

«S’il n’y a pas de gens comme vous qui allez pédaler aujourd’hui pour amasser des dons pour cette cause, moi, je ne serais pas probablement là aujourd’hui pour vous livrer ce message de courage», a exprimé la conseillère déléguée aux sports.

La présidente et directrice générale de la Fondation du cancer du sein du Québec, Karine Iseult Ippersiel. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Au Québec, le cancer du sein frappera une femme sur huit au cours de sa vie. Annuellement, 6700 Québécoises reçoivent un diagnostic.

«En 2021, c’est devenu le cancer le plus diagnostiqué au monde, devant le cancer du poumon. Chez les moins de 49 ans, c’est le cancer qui tue le plus. On a encore beaucoup de boulot à faire», a souligné la présidente et directrice générale de la Fondation du cancer du sein du Québec, Karine Iseult Ippersiel.

Les dons amassés par la Fondation servent à la recherche et à l’éducation, mais aussi au soutien aux personnes atteintes ou en diagnostic. «Chaque dollar amassé au Québec est réinvesti au Québec», a assuré Karine Iseult Ippersiel en terminant.

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