Ouverture officielle du CNIMI

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Par Cassandre Baillargeon
Ouverture officielle du CNIMI
Les étudiants collégiaux ont été les premiers à franchir les portes du CNIMI en août dernier. Les étudiants universitaires ont fait leur entrée le 7 septembre. (Photo : Cassandre Baillargeon)

MANUFACTURIER. Le Centre national intégré du manufacturier intelligent (CNIMI) a officiellement accueilli ses premiers étudiants universitaires mercredi alors que les étudiants collégiaux ont franchi les portes du nouvel établissement il y a quelques semaines déjà, à l’occasion de la rentrée automnale 2022. 

Les étudiants des deux niveaux d’enseignement supérieur ont pu se rencontrer pour la première fois lors d’un dîner offert par l’UQTR et le Cégep de Drummondville. L’objectif de l’équipe du CNIMI était de favoriser les échanges entre les étudiants collégiaux et universitaires puisqu’ils se côtoieront au quotidien tout au long de l’année.

Dans l’optique de consolider ses liens avec le milieu des affaires, l’équipe du CNIMI a également invité les représentants de ses partenaires gouvernementaux et les membres de la communauté manufacturière de la région à visiter ses installations et à assister à la traditionnelle coupe de ruban. «L’objectif, c’est de leur dire qu’ils sont chez eux ici», indique le directeur du deuxième pavillon de l’UQTR, à Drummondville, Gerry Gagnon.

Pour ce dernier, le fait que les manufacturiers et les étudiants du cégep et de l’université se sont tous réunis au CNIMI en même temps pour la grande ouverture dépasse ses attentes. «On est dans un mode où l’on est en train de vivre ce qu’on essayait de prédire. C’est un peu au-delà de nos espérances. C’est surréaliste», déclare-t-il.

Une visite des locaux a entre autres été offerte aux invités du milieu des affaires. Ces derniers ont parcouru les salles d’enseignement connectées, les espaces collaboratifs, l’usine-laboratoire intelligente et l’atelier de fabrication à la fine pointe de la technologie.

Actuellement, il ne reste que quelques finitions à effectuer pour que le bâtiment soit terminé, ce qui peut être fait en même temps que les cours. M. Gagnon souligne toutefois qu’il y aura toujours des modifications à apporter au Centre national intégré du manufacturier intelligent. «Cela va toujours changer ici. On veut que l’infrastructure se bonifie. On veut qu’il y ait des technologies qui entrent et qui sortent. Ce n’est pas une image fixe qu’on va avoir au CNIMI, c’est quelque chose qui va tout le temps bouger. On sera toujours dans un chantier d’interaction avec les technologies», affirme-t-il.

Toujours afin de bien marquer le coup de l’ouverture de l’établissement, l’équipe du CNIMI a accueilli la conférence Point sur le Québec manufacturier qui avait pour thème 2010-2030 : De négligé à champion sociétal.  Animée par le conseiller stratégique chez Deloitte, Louis J. Duhamel, le conférencier a comparé par le biais de statistiques et d’analyse le Québec aux grandes nations manufacturières.

Un panel de discussion composé de Rodier Grondin, président de Princecraft, François Lemire, directeur général de Vaillancourt Portes et Fenêtres et Soussso Kelouwani, directeur scientifique du CNIMI a quant à lui permis aux manufacturiers présents d’explorer les perspectives d’avenir de l’industrie.

D’autres activités suivront au cours de l’automne pour permettre à la population de visiter la nouvelle infrastructure.

Rappelons que le CNIMI a tenu l’inauguration de ses locaux en juin dernier en compagnie des investisseurs du projet et les représentants des médias.

En tout, le CNIMI accueille environ 120 étudiants. Près de 80 d’entre eux sont au collégial, alors que les 40 autres sont des étudiants universitaires. La capacité d’accueil des deux programmes en génie mécanique est de 168 places. «On croit que l’infrastructure va faire rehausser ces chiffres au cours des prochaines années», estime en terminant le directeur du CNIMI.

Répartition du financement du CNIMI

  • 14,5 millions de dollars du ministère de l’Enseignement supérieur (MES)
  • 4,5 millions de dollars du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI)
  • 2,2 millions de dollars du Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC)
  • 8,1 millions de dollars de donateurs privés
  • Le coût global du projet est d’environ 30 millions de dollars
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