Un trio de sauveteurs en mission : profiter de l’été

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Par Cassandre Baillargeon
Un trio de sauveteurs en mission : profiter de l’été
Le trio, composé d'Érianne, Émile et Malory, compte profiter de leurs jours de congé pour visiter l'Ouest canadien. (Photo : Gracieuseté)

L’EXPRESS MAGAZINE. Malory Boisclair, son copain Émile Blanchette et la sœur de celui-ci, Érianne, ont choisi de traverser une partie du Canada en avion pour vivre un été mélangeant tourisme, sauvetage en lac et découvertes.

D’ici le 20 août prochain, date de leur retour, ce trio drummondvillois souhaite profiter de chaque seconde que ce soit à leur travail ou durant leur temps libre.

Nouvellement accrédité sauveteur national en lac, ces trois amateurs de natation travailleront tout l’été au même endroit, sur le lac Okanagan, à Kelowna, en Colombie-Britannique.

Émile et Malory lors de leur arrivée en Colombie-Britannique. (Photo: Gracieuseté)

C’est en janvier que cette idée de travailler dans l’Ouest s’est concrétisée. «Pendant un confinement X ou Y de COVID, j’ai eu une idée avec mon père. On était les deux isolés et je me suis dit ok, il faut que je me trouve un job dans l’Ouest. Je fouille, fouille, fouille, je dis à Émile, c’est bon, moi j’y vais c’est sûr à 110%. On le dit à sa sœur, qui est mon amie aussi et finalement, tout fonctionne, on part», explique Malory qui a d’ailleurs passé ses deux derniers étés à Tremblant, en tant que sauveteuse dans des piscines.

Pour Érianne, qui avait déjà commencé ces démarches pour partir dans l’Ouest avec une amie au début de 2020, tout juste avant la pandémie, c’était l’occasion parfaite d’enfin vivre cette expérience qui lui tenait à cœur. «Quand Malory est arrivé avec l’idée cette année, j’ai fait «oh, mon dieu, oui, je veux partir. Ça fait deux ans qu’on ne fait rien»», s’exclame-t-elle heureuse de pouvoir expérimenter le sauvetage dans des conditions différentes qu’à Drummondville.

Quand sa grande sœur a entamé ses démarches il y a deux ans, Émile souhaitait déjà la suivre, mais son âge ne le lui permettait pas, alors que cette année, malgré quelques réticences de ses parents, il a reçu le feu vert.

Ayant complétés leurs démarches en mars après beaucoup de travail, les trois Drummondvillois suggèrent à tous ceux et celles qui souhaiteraient tenter l’expérience de prévoir du temps de préparation autant pour l’emploi, le logement que pour le budget dédié aux frais de subsistances et aux activités.

Les trois travaillent au même endroit. Ils surveillent un lac sur lequel flottent plusieurs modules gonflables. (Photo : Gracieuseté)

Au cours de l’été, Malory, Émile et Érianne comptent pratiquer leur anglais, en apprendre davantage sur la vie en appartement, de même que sur eux.

Selon Érianne, le fait de travailler dans un milieu principalement anglophone lui permettra de pouvoir aller travailler aux États-Unis plus rapidement, advenant le cas où l’opportunité se présenterait dans quelques années.

En ce qui a trait à la vie en appartement, il s’agit d’une première pour les deux amoureux. Érianne a quant à elle deux tours de roue à son actif.

«On n’a jamais été en appart, donc déjà la première semaine de faire une liste d’épicerie, de faire l’épicerie, de se rendre compte combien ça coûte, de faire attention vu que c’est nous qui payons l’appartement, c’est tout plein de choses à penser. On est des humains à part entière et il faut qu’on s’occupe de notre peau», énumère Malory, aujourd’hui moins anxieuse de partir prochainement à l’université soit en colocation ou en solo grâce à cette expérience estivale.

D’ores et déjà, de nombreuses anecdotes et souvenirs d’été unissent ce trio et l’été ne fait que commencer.

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