LOISIRS. La municipalité de Wickham pourra construire un toit au-dessus de sa patinoire extérieure grâce à une somme de 484 067 $ provenant du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS).
L’idée était dans les cartons de la Municipalité depuis déjà un moment. Une demande de financement avait été envoyée lors de l’annonce du PAFIRS, mais Wickham n’avait pas été retenue. Par chance, des fonds supplémentaires ont été rendus disponibles et la candidature de Wickham a été approuvée. Elle fait ainsi partie des 18 nouveaux projets, dans 14 régions du Québec, qui ont pu se partager une somme de 60 millions de dollars.
«C’est une nouvelle qu’on n’attendait pas il n’y a pas si longtemps que ça. Il y avait des montants disponibles pour un autre volet de ce programme, qui n’avaient pas été utilisés. Ces fonds ont été remis à la disponibilité pour de nouveaux projets comme celui de Wickham», a commenté André Lamontagne, député de Johnson.
La municipalité construira un toit et ajoutera des rideaux qui protègeront la surface des intempéries. L’objectif est d’en faire une plateforme multifonctionnelle qui pourrait, par exemple, accueillir des surfaces de hockey-balle, de tennis ou de pickleball en été.
«Au-delà d’un toit de patinoire, ça deviendra une infrastructure qui sera en service 365 jours, chaque année, pour nos citoyens. On pourra y faire des activités autant en hiver qu’en été et allonger nos périodes hivernales pour la glace. Le camp de jour estival pourra utiliser cet espace. Nous pourrons développer toutes sortes de surfaces de jeu en été avec l’aide de notre comité des loisirs», a renchéri le maire de Wickham, Ian Lacharité.
Les travaux devraient s’amorcer au printemps 2023. Le devis pour des fins de soumissions devrait être publié d’ici la fin de l’été selon le maire. Actuellement, l’espace autour de la patinoire est plutôt limité en raison de la présence d’une aire de jeux pour enfants et du terrain de balle molle. Le maire souligne qu’un réaménagement de l’espace de jeux pourra être fait au besoin. «On va essayer de compléter les travaux soit au début ou à la fin de la saison estivale pour ne pas l’amputer trop longtemps», a indiqué M. Lacharité.
Initialement estimés à 750 000 $, les coûts de construction pourraient atteindre les 900 000 $ en raison des conséquences de l’inflation. La Municipalité se chargera de compléter le financement. Le montant offert par le PAFIRS se divise en deux parts égales de 242 033,50 $ des gouvernements du Canada et du Québec.
«Dans toutes nos communautés au Québec, l’état des infrastructures récréatives et sportives, dans bien des endroits, laisse à désirer. S’il y a une chose qui est importante pour maintenir la vitalité et avoir un pouvoir d’attractivité, c’est d’avoir des infrastructures sportives et récréatives qui sont de bon niveau», a ajouté M. Lamontagne.
La première phase du PAFIRS avait remis 305 millions de dollars pour 657 projets québécois.
