Les artéfacts trouvés à la place d’Armes confiés à la Société d’histoire

Les artéfacts trouvés à la place d’Armes confiés à la Société d’histoire
Un encrier datant du XIXe siècle a été découvert. (Photo : Gracieuseté)

ARCHÉOLOGIE. Les quelque 780 objets et fragments trouvés lors des fouilles archéologiques réalisées au stationnement de la place d’Armes l’automne dernier ont été remis à la Société d’histoire de Drummond.

Rappelons que la Ville de Drummondville a entrepris de déterrer plus de 200 ans d’histoire sous le stationnement de la place d’Armes, au cœur du centre-ville, en confiant les travaux de recherches archéologiques au Bureau du Ndakina du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, dont l’expertise est reconnue.

Les fouilles archéologiques réalisées du 20 septembre au 1er octobre dernier ont permis de confirmer que l’endroit est l’un des lieux de fondation de Drummondville.

Au total, 12 sondages ont été réalisés, dont plus de la moitié se sont révélés positifs. Des artéfacts associés à différentes périodes d’occupation ont confirmé la valeur historique des lieux. La présence d’un site archéologique a été déclarée au ministère de la Culture et des Communications. Ce lieu porte le nom de Naskategwaniganek (BlFc-3), qui signifie «au portage serpentin», le toponyme de Drummondville en aln8ba8dawaw8gan.

«Ces nombreuses découvertes nous permettent de renouer avec nos racines et d’en apprendre un peu plus sur notre histoire. De plus, je suis très fière de notre collaboration avec le Grand Conseil de la Nation Waban-aki, et de l’héritage autochtone qui s’illustre à travers le nom du site historique», souligne la mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste.

Artéfacts du XIXe siècle
Les objets et les fragments trouvés lors des fouilles archéologiques témoignent principalement de l’occupation des lieux à la fin du XIXe siècle et tout au long du XXe siècle.

Des fragments de céramique fine ont été trouvés. (Photo : Gracieuseté)

Un encrier datant du XIXe siècle en relativement bon état fait partie des découvertes, possiblement en lien avec la présence de casernes à la place d’Armes. L’histoire montre qu’une de ces casernes a été utilisée comme école par le passé. Pipe en terre cuite fine blanche, terre cuite fine blanche avec motifs, clous et briques font aussi parties des fragments découverts.

Le stationnement public de la place d’Armes, comme son nom l’indique, est aménagé sur un ancien champ de manœuvres militaires. L’occupation permanente de la colonie remonte au début du XIXe siècle. Le chef-lieu sera nommé Drummondville.

Les travaux d’archéologie ont été réalisés dans le cadre d’un projet de caractérisation du stationnement de la place d’Armes à la suite d’une étude de potentiel archéologique réalisée en 2016. Ces fouilles visaient à localiser et à documenter les occupations antérieures du site. (MD)

Geneviève Béliveau, directrice de la Société d’histoire, Émilie Grandmont-Bérubé, directrice du Service des arts, de la culture et de la bibliothèque, Stéphanie Lacoste, mairesse de la Ville de Drummondville, Geneviève Treyvaud, archéologue au Grand Conseil de la Nation Waban-aki et Laura Goujon, directrice adjointe du Bureau du Ndakina. (Photo: Gracieuseté)
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