Le Maskathon dépasse son objectif et se prolonge

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Par Louis-Philippe Samson
Le Maskathon dépasse son objectif et se prolonge
Une collecte de masques de quelques kilomètres par un participant du Maskathon peut donner ce résultat. (Photo : Gracieuseté)

MASQUES. À la suite de l’énorme succès rencontré lors des sept premiers jours, les organisateurs du Maskathon Week ont décidé de prolonger de trois jours l’événement.

Plusieurs nouvelles personnes se sont inscrites en cours de route et pour donner à tous l’occasion de compléter les 42 kilomètres, la semaine a été étendue à 10 jours par le comité organisateur. «Il y a des gens qui n’étaient pas au courant du défi dès le début et qui ont décidé de se joindre en milieu de parcours. En considérant que ce sera aussi durant le weekend, on a décidé de terminer le 10 avril», a annoncé le Drummondvillois François Pelletier, qui organise l’événement avec deux autres coureurs de Québec et Montréal.

L’objectif initial était de ramasser 40 000 masques partout au Québec durant les sept jours de la course. À la conclusion du sixième jour, c’était un total de 66 272 masques qui ont été retirés de l’environnement par les 369 participants, dont 22 de Drummondville. L’ensemble de ceux-ci ont parcouru plus de 3 100 kilomètres. Avec les trois jours supplémentaires, l’objectif est dorénavant d’atteindre les 100 000 couvre-visages.

François Pelletier. (Photo : gracieuseté)

«Ce serait exceptionnel et on serait vraiment fier d’atteindre les 100 000 masques. Au rythme actuel, ça ne semble pas si irréaliste. C’est environ 10 000 masques par jour qui sont ramassés depuis le début», a commenté le coureur qui en a retiré 2158 sur 43 kilomètres depuis le début du défi.

Manque de sensibilisation

François Pelletier mentionne que les endroits où il retrouve le plus de masques sont les stationnements et les cours d’école. Selon lui, il faudrait que des boîtes de récupération soient installées à ces endroits de plus fort achalandage.

«Ce qui ressort de ce mouvement, c’est le manque de sensibilisation à certains lieux clés. Il n’y a pas nécessairement d’endroit où disposer des masques. S’il y avait des récipients dédiés, peut-être que ça éviterait d’en retrouver autant au sol», a évoqué M. Pelletier.

Il faut savoir que les masques doivent respecter certains critères pour être récupérés. D’abord, ils ne doivent pas être contaminés par le virus. Aussi, un masque souillé ne peut pas être récupéré. Ceux qui ont été portés par des personnes non porteuses de la COVID-19 peuvent être récupérés en séparant les différentes composantes et les revaloriser dans de nouveaux produits. Lorsqu’il n’y a pas de boîte de récupération, le mieux est de les jeter à la poubelle puisque les centres de récupération ne sont pas équipés pour revaloriser ces objets.

Jusqu’à maintenant, les participants ont fait savoir à quel point leur participation au nettoyage des espaces publics leur a donné un sentiment gratifiant. «Les participants peuvent regarder avec fierté ce qu’ils ont fait parce que la différence est visible. On part d’un lieu est c’est propre. Le sentiment d’avoir fait une différence dans sa communauté est bien présent», a dit François Pelletier.

Le Maskathon Week se poursuit jusqu’au 10 avril. Afin de suivre l’avancement, les organisateurs publient des mises à jour sur leur groupe Facebook Nettoie ton kilomètre (Qc).

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