Le Maskathon nettoiera les rues de Drummondville

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Par Louis-Philippe Samson
Le Maskathon nettoiera les rues de Drummondville
François Pelletier parcourra les rues et les sentiers de Drummondville pour ramasser les masques laissés au sol. (Photo : Gracieuseté)

MASQUES. Du 1er au 7 avril, François Pelletier et plus d’une centaine d’autres personnes à travers la province parcourront l’équivalent d’un marathon chacun dans l’objectif de ramasser le plus de masques souillés sur leur route dans le cadre du Maskathon.

L’initiative a pris naissance en France. Puis, en tant qu’administrateurs du groupe «Nettoie ton kilomètre (Qc)» sur Facebook, François Pelletier (Drummondville), Anne-Marie Gingras (Québec) et James Guilbaud (Montréal) ont importé le concept au Québec.

«Le concept est de parcourir, à la marche ou à la course, une distance équivalente à un marathon réparti sur une semaine. Durant ces déplacements, l’objectif est de collecter tous les masques qui seront sur notre route pour les retirer de l’environnement et les acheminer aux bons endroits. Avec la fin du port du couvre-visage obligatoire, prévue pour le mois d’avril, on s’est dit que ce serait un bon moment avec l’arrivée du printemps pour ramasser ceux qui sont au sol», a décrit M. Pelletier.

Étant habitué de courir et récolter les déchets sur son chemin, François Pelletier s’est fixé l’objectif de retirer plus de 1 000 masques de l’environnement durant la semaine du Maskathon. Le coureur de 42 ans croit qu’il est important de prendre soin de l’environnement alors que plus de personnes se sont approprié les grands espaces au courant de la pandémie.

«L’objectif est de sensibiliser les gens. Si on peut prendre conscience du temps que prend un masque à se dégrader et qu’on fait plus attention de les jeter dans la poubelle; ce sera déjà un succès», a commenté François Pelletier.

Les personnes qui souhaitent prendre part au Maskathon peuvent s’inscrire en remplissant un formulaire en ligne disponible auprès des organisateurs. Les coureurs décident du parcours qu’ils empruntent et l’objectif est de retirer plus de 40 000 masques de l’environnement partout au Québec.

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