Harrison Rutherford fait la fierté des Riverains

Harrison Rutherford fait la fierté des Riverains
Harrison Rutherford, des Riverains de l’école Marie-Rivier, a été recruté par les Lynx du Cégep Édouard-Montpetit. (Photo : Ghyslain Bergeron)

BASKETBALL. La réputation du programme sport-études en basketball de l’école secondaire Marie-Rivier continue de dépasser les frontières de Drummondville. Harrison Rutherford est le plus récent membre des Riverains à être recruté dans la division 1 du circuit collégial québécois.

Âgé de 17 ans, Harrison Rutherford fera le saut avec les Lynx du Cégep Édouard-Montpetit la saison prochaine. La formation de Longueuil évolue au sein de la première division du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ).

«C’est un but que j’avais depuis longtemps, a raconté Harrison Rutherford. Chez nous, j’ai un papier sur le mur où j’écris tous les buts que je veux atteindre dans le futur. Chaque jour, je travaille fort pour y arriver. Quand je réussis, j’ai la satisfaction de l’enlever de la liste.»

Harrison Rutherford. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Ayant découvert le basketball vers l’âge de 6 ans, Harrison Rutherford n’a jamais cessé de viser le panier.

«Je suis vraiment tombé en amour avec le basket. Il y a certains sports où, même si tu pratiques beaucoup, tes progrès sont très lents. Au basketball, si tu travailles fort, tu vas voir les résultats», a souligné celui qui a fait ses classes à l’école secondaire de Richmond avant de joindre les Riverains.

«Ce que j’aime le plus, ce sont les amitiés que ça permet de créer. C’est vraiment un sport collectif. Mes coéquipiers sont toujours là pour moi, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Sans eux, rien ne serait possible.»

Évoluant à la position de meneur de jeu, le jeune leader originaire de L’Avenir affiche une moyenne de 11,4 points par match cette saison.

«Je tire beaucoup. C’est l’un de mes points forts. Je suis un gars qui travaille très fort et qui ne se laisse jamais piler sur les pieds. Si je tombe par terre, je me relève toujours. Je cherche toujours à m’améliorer. À Édouard-Montpetit, je vais pouvoir continuer de progresser. C’est la meilleure option pour moi», a exprimé le numéro 11 des Riverains, qui aspire éventuellement à évoluer dans les rangs universitaires.

Dirigés par Michel Métellus, les Lynx comptent déjà sur deux joueurs formés chez les Riverains, soient Angelo Nimaga et Sidney Royal-Proulx. Cette saison, l’équipe a été limitée à deux victoires en 15 sorties.

Un athlète élite

Le recrutement d’Harrison Rutherford a de quoi faire la fierté du programme des Riverains, qui compte près de 200 athlètes. Ces dernières années, quatre finissants de l’école Marie-Rivier ont d’ailleurs fait le saut dans la première division du circuit collégial masculin.

Harrison Rutherford. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«Harrison, c’est probablement l’athlète le plus travaillant que j’ai entraîné, a fait valoir l’entraîneur-chef Jonathan Lavoie. C’est un athlète très mature, intelligent et à l’écoute. Il pose beaucoup de questions et il met vite nos conseils en application.»

Ce dernier comparait d’ailleurs son protégé à un étalon sauvage lors de son arrivée chez les Riverains. «Il voulait toujours bien faire et performer du mieux qu’il pouvait, même s’il n’avait pas nécessairement tous les outils en main. Mais c’est quelqu’un qui apprend à la vitesse grand V. En très peu de temps, il a réussi à comprendre comment travailler pour avoir un impact sur le terrain en division 1. Des joueurs comme lui, avec son éthique de travail, sa vitesse d’apprentissage et son impact sur l’équipe, je n’en ai pas dirigé beaucoup.»

«Le message que je lance à nos joueurs est simple, a ajouté Jonathan Lavoie. Si ton objectif c’est d’aller dans un calibre élite, tu dois être élite dans toutes les sphères de ta vie, que ce soit dans tes relations avec les autres, sur les bancs d’école, à la maison et dans le gymnase. Harrison, c’est quelqu’un qui est élite partout.»

L’un de coéquipiers du jeune talent, William Vachon, a pour sa part été recruté par les Géants du Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu, qui évoluent en division 2.

«On est toujours fiers de voir nos athlètes progresser. Ce qu’Harrison, William et nos joueurs sont en train d’apprendre et d’accomplir, ce n’est pas seulement dans le sport que ça va leur servir. Ce leur sera aussi utile dans la vie. Les liens qu’ils tissent avec leurs coéquipiers, ça va rester pour toujours.»

Une saison difficile

Évoluant dans la division 1 du circuit juvénile masculin, les Riverains traversent des moments difficiles. Après dix matchs, l’équipe est toujours à la recherche de sa première victoire.

Harrison Rutherford et les Riverains sont toujours à la recherche d’une première victoire cette saison. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«Ce n’est pas facile sur le mental, mais on ne laisse pas abattre, a affirmé Harrison Rutherford. Si tu rentres dans notre vestiaire, tu ne vas jamais croire qu’on n’a aucune victoire cette saison. On se soutient les uns et les autres. Depuis Noël, on a pris une petite coche. On doit continuer dans la même voie.»

À leur dernière sortie, mardi soir, à domicile, les Riverains ont subi une dure défaite de 94-54 face au Drakkar de la polyvalente Hyacinthe-Delorme. La formation de Saint-Hyacinthe (11-1) s’est hissée au premier rang du classement.

«C’est facile d’avoir une bonne attitude quand l’équipe gagne. Mais quand tu perds, c’est là que tu vois les vrais travaillants, a commenté Jonathan Lavoie. Cette année, on a une équipe de vrais passionnés. Ce serait facile d’être déprimés, mais au contraire, c’est une équipe qui met les bouchées triples et même quadruples à l’entraînement.»

Dans l’esprit de l’entraîneur, la fiche de son équipe ne représente pas son talent réel. Les performances des Riverains sont d’ailleurs en progression depuis quelques semaines.

«Souvent, on est dans le match jusqu’à la fin, mais ce sont les détails qui font la différence. Par exemple, on doit travailler sur notre gestion du match. Quand on a la possession du ballon, on doit éviter les erreurs d’inattention et faire de bons choix de jeux. Sinon, ça se traduit en un panier pour l’adversaire. Dernièrement, on a aussi beaucoup travaillé sur notre préparation physique et mentale ainsi que sur la visualisation.»

La saison des Riverains se poursuivra jusqu’au 12 avril.

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