Rien n’effraie Dawson Mercer

Rien n’effraie Dawson Mercer
Dawson Mercer. (Photo : Devils du New Jersey)

HOCKEY. En 2017, un jeune attaquant prometteur, mais un peu maigrichon débarquait chez les Voltigeurs de Drummondville. Moins de cinq ans plus tard, Dawson Mercer s’impose parmi les meilleures recrues de la Ligue nationale de hockey (LNH).

Ayant forcé la main des Devils du New Jersey lors du dernier camp d’entraînement, Mercer n’a pas tardé à se tailler une place au sein des trois premiers trois de l’équipe. Avec une récolte de 22 points (9-13) en 40 matchs, le centre droitier de 20 ans s’est hissé au cinquième rang des pointeurs chez les Devils et au septième échelon parmi les recrues de la LNH.

Parmi ses plus fidèles admirateurs, Dawson Mercer compte sur son agent André Ruel. L’homme de hockey drummondvillois n’est pas surpris par la fulgurante progression de son protégé, qui évoluait encore chez les Saguenéens de Chicoutimi il y a moins d’un an.

«Ses habiletés et son intelligence du jeu sont indéniables, mais son niveau de compétitivité aussi. C’est un gars compétitif à mort. Il n’arrête jamais de travailler. On l’a vu avec les Voltigeurs. C’est pour ça que les partisans l’ont vite adopté», a raconté le représentant de la firme CAA Hockey, en ajoutant que la personnalité attachante de Mercer lui a également permis de s’intégrer facilement au groupe de vétérans des Devils.

Dawson Mercer a évolué avec les Voltigeurs entre 2017 et 2019. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

Malgré son gabarit de 6 pieds et 180 livres, le jeune Terre-Neuvien ne se laisse pas intimider par ses adversaires.

«Dawson veut toujours avoir la rondelle et c’est très dur de lui enlever. Il n’est pas gros, mais rien ne lui fait peur, a lancé André Ruel. Il n’hésite pas à se sacrifier en allant dans les endroits difficiles, comme devant le filet. On sait que dans la LNH, c’est souvent là que ça se passe. C’est comme ça qu’il provoque des choses et qu’il marque des buts.»

Selon André Ruel, le nom de Dawson Mercer fera assurément partie des discussions lorsque viendra le temps d’établir les nominations pour le trophée Calder (recrue par excellence dans la LNH).

«Non seulement il produit, mais on lui confie des rôles qu’on réserve habituellement à des vétérans de 25 ou 26 ans. Il joue 17 minutes par match et il affronte souvent les meilleurs trios adverses. Il joue sur la première vague du jeu de puissance et il voit parfois de l’action en désavantage numérique», a-t-il énuméré.

Auteurs d’une fiche de 15-20-1-4, les Devils sont en voie de rater les séries éliminatoires pour une quatrième saison consécutive.

«C’est une jeune équipe en pleine progression. Avec Jack Hughes, Nico Hischier et Dawson Mercer, ils misent sur la ligne de centre de l’avenir dans la LNH. Avec un peu de patience, ils vont devenir une puissance dans la section Métropolitaine», a affirmé André Ruel, qui conseille également le frère de Dawson, le gardien des Voltigeurs Riley Mercer.

Après avoir porté les couleurs des Voltigeurs pendant deux saisons et demie, Dawson Mercer a été échangé aux Saguenéens en 2019. Il a été un choix de première ronde (18e rang au total) des Devils lors du repêchage de 2020.

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