Le relâchement sanitaire doit attendre

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Par Louis-Philippe Samson
Le relâchement sanitaire doit attendre
Le directeur national de santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau, le premier ministre, François Legault, et le ministre de la Santé, Christian Dubé. (Photo : Capture d'écran)

COVID-19. Le premier ministre du Québec, François Legault, a indiqué, lors du point de presse du 20 janvier sur l’état de la situation pandémique, qu’il faudra encore attendre avant de voir un assouplissement des mesures sanitaires.

Malgré une baisse des hospitalisations et l’atteinte du pic de la pandémie, le premier ministre a dit qu’on «ne peut pas se permettre d’assouplir davantage». On compte présentement approximativement 3 400 hospitalisations, mais aussi 12 000 employés absents dans le réseau de la santé.

Accompagné du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, et du directeur national de santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau, François Legault a dit préférer attendre de savoir si le réseau de la santé comptera suffisamment de personnel pour autoriser des assouplissements tout en demandant aux Québécois de demeurer patients et prudents.

D’un autre côté, le guide de priorisation des hospitalisations ne serait pas nécessaire si la tendance actuelle se maintient.

À l’heure actuelle, ce sont 35 % des Québécois qui ont reçu leur troisième dose de vaccin, dont 72 % de la population de plus de 60 ans. De plus, il est encore trop tôt pour exiger un passeport vaccinal qui prouve l’obtention de la dose de rappel, ont signalé M. Legault et le Dr Boileau.

À la suite d’une enquête publiée par La Presse relatant la vente de faux passeports vaccinaux par des employés de centres de vaccination, le ministre Dubé a confirmé que ces passeports frauduleux seront révoqués dans les prochains jours. Une mise à jour de l’application VaxiCode Verif sera faite afin que les codes QR falsifiés soient détectés.

«C’est criminel ce qui est arrivé. Autant les gens qui ont émis des passeports qu’ils n’avaient pas le droit de faire que les gens qui ont acheté des passeports qu’ils n’avaient pas le droit d’avoir», a énoncé M. Dubé.

L’Unité permanente anticorruption (UPAC) enquête actuellement sur ce dossier.

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