COVID-19 : le pic des cas atteint; pas celui des hospitalisations

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Par Cynthia Martel
COVID-19 : le pic des cas atteint; pas celui des hospitalisations
Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique par intérim, Christian Dubé, ministre de la Santé, et Dre Lucie Opatrny, sous-ministre adjointe à la Santé. (Photo : Capture d'écran Facebook)

COVID-19. Alors que les cas de COVID-19 semblent avoir atteint leur apogée au Québec, les hospitalisations ne sont pas encore au pic, même si elles sont tout près. Pour le ministre de la Santé, Christian Dubé, il n’est pas question de relâcher à court terme les mesures sanitaires, l’état du réseau de la santé ne le permettant pas.

«Ma priorité pour moi en ce moment, elle est claire, c’est de limiter les hospitalisations, a-t-il lancé, en conférence de presse mardi. Depuis quelques jours, on a constaté un ralentissement dans l’augmentation des hospitalisations, ce qui laisse présager un pic, mais présentement, on est encore sous haute pression dans nos hôpitaux. On est pris dans un étau avec, d’un côté, de plus en plus de personnes hospitalisées et, de l’autre, des travailleurs absents à cause de la COVID.»

Il a indiqué que le nombre de travailleurs absents est passé de 20 000 il y a quelques semaines à environ 12 000 hier.

«C’est beaucoup mieux, mais je vous rappelle que le pic de travailleurs absents lors de la première vague était de 12 000. D’ailleurs, je veux mentionner qu’on a encore besoin de beaucoup de monde.»

En date d’aujourd’hui, 18 janvier, le Québec rapporte 3417 hospitalisations, une augmentation de 36 par rapport à hier.

D’autre part, la Dre Lucie Opatrny, sous-ministre adjointe à la Santé, a laissé savoir qu’un breffage technique se tenait aujourd’hui au sujet d’un «plan de contingence».

«Nous travaillons activement avec le réseau pour voir comment rendre le système agile pour optimiser les soins qu’on offre à tous, pour agir autrement. Pour l’instant, nous préparons un plan de contingence. Pourquoi? Parce que nous avons la responsabilité et le devoir d’être préparés à toutes éventualités. Mais je veux que ça soit bien clair : on ne diminue pas le niveau de soins en ce moment», a-t-elle précisé.

De son côté, le directeur national de Santé publique par intérim, Dr Luc Boileau, a fait savoir qu’il suivra «de façon plus attentive l’effet de la rentrée scolaire de même que l’allègement du couvre-feu».

De plus, tous s’entendent pour dire que la vaccination demeure «la meilleure arme» pour lutter contre la pandémie.

«Avec l’avancée des effets de la vaccination, on va être capable de mesurer si les mesures en place doivent être maintenues et à quel rythme. Il faut toutefois garder grande prudence parce que cette maladie-là ne disparaîtra pas rapidement, donc il faut mettre en place tous les moyens pour lutter contre celle-ci en prenant soin de lever les différentes contraintes qui ont été proposées, mais de façon étatiste pour ne pas perdre l’important contrôle de cette pandémie», a mis en garde le Dr Boileau.

«Même si l’étau se desserre dans les hôpitaux, il ne faudra pas relâcher nos efforts», a soutenu pour sa part le ministre Dubé.

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