Une année de consolidation à Saint-Edmond

Une année de consolidation à Saint-Edmond
Le conseil municipal de Saint-Edmond est composé de Marie-Claude Durand, Richard Kirouac et Christian Lupien, en première rangée, et de Austin Leavey, Robert Corriveau, Samuel Lanoie et Steve Courchesne, en deuxième rangée. (Photo : Saint-Edmond-de-Grantham)

REVUE DE L’ANNÉE. Élu conseiller municipal en 2017 et maire lors des élections de novembre dernier, Richard Kirouac voit la dernière année à Saint-Edmond-de-Grantham comme une année de consolidation.

«Il y a eu plusieurs petites choses qui se sont faites et qui sont primordiales pour la santé d’une municipalité comme la nôtre. À titre d’exemple, il est bien beau d’avoir une santé financière correcte mais il est tout aussi important d’avoir une santé sociale. Au cours de la dernière année, nous avons apporté une attention particulière à ce point et je pense que nous avons réussi à ramener un climat social à la hauteur de nos attentes. Nous avons créé des liens sociaux beaucoup plus solides et c’est une formule gagnant-gagnant pour une municipalité», stipule le nouveau maire.

Selon le premier magistrat, une attention spéciale a aussi été apportée au secteur des loisirs. «Depuis quelques années, on sentait un essoufflement au niveau des bénévoles. Nous avons posé des gestes pour redonner un peu de vigueur à notre comité de bénévoles, sachant qu’une société évolue beaucoup mieux en présence de bénévoles engagés.»

D’autres dossiers comme celui de la carte Accès-Loisirs, la refonte des règlements d’urbanisme, l’embauche d’une nouvelle directrice générale en la personne de Mme Sylvie Viens, le dépôt d’un plan d’action pour voir Saint-Edmond reconnue comme municipalité amie des aînés, l’organisation de la fête de l’Halloween et de celle de Noël ont également retenu l’attention des élus.

«La carte Accès-Loisirs, c’est un bon investissement pour nous. Cette entente avec Drummondville permet à nos citoyens d’utiliser les installations sportives et culturelles de la Ville. Nous sommes donc fiers d’offrir à nos citoyens des services comme on en retrouve dans de grandes villes. En ce qui a trait à la refonte des règlements d’urbanisme, on a travaillé très fort sur ce dossier».

L’aménagement d’une aire publique a débuté en 2019 sur le terrain où se trouvait l’ancienne église.

Là où le maire apporte un point négatif, c’est au niveau du projet de la construction de l’abri préau au Carrefour citoyen. «Le coût de construction augmentait sans cesse et avoisinait les 400 000 $. Étant donné que l’argent ne pousse pas dans les arbres, il a fallu prendre une décision difficile et reporter la construction de cet abri. On verra dans les prochaines années si on va de l’avant ou si on met un x sur ce projet. Par ailleurs, on a complété le réaménagement du chalet des loisirs et du terrain.»

Projets à venir

Richard Kirouac ne se cache pas pour dire que c’est le travail de toute une équipe qui doit être primé.

«Nous travaillons de la bonne manière. Pour 2022, il y a encore de belles réalisations à mettre de l’avant. Nous voulons faire grandir notre municipalité. Il faut regarder les possibilités de développement résidentiel, développer des activités pour les loisirs de façon à ce que les gens puissent recommencer à fraterniser comme avant la pandémie (la Fête de Village pourrait être de retour en 2022), apporter une attention particulière à notre santé sociale car c’est le futur de toute municipalité et appuyer nos comités bénévoles. Tout ça mis de l’avant pourrait nous permettre d’attirer de jeunes familles chez nous.»

Le maire Kirouac a souligné qu’il gardait bon espoir quant à la possibilité d’inaugurer un nouveau développement domiciliaire sous peu. «Nous sommes toujours en discussion avec certains propriétaires de terrains et ce dossier chemine dans le bon sens. Nous pourrions avoir de bonnes nouvelles à annoncer au cours de la prochaine année», conclut celui qui avance qu’une bonne santé sociale est le futur de chaque municipalité. (JCB)

Les lecteurs sont priés de noter que cet article a été rédigé à la fin du mois de novembre, soit avant la flambée des cas de la COVID-19 enregistrée après le 15 décembre 2021.

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