Un Drummondvillois participe à la libération de deux harfangs des neiges

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Par Ghyslain Bergeron
Un Drummondvillois participe à la libération de deux harfangs des neiges
Christian Noël a pu libérer l’un des Harfangs des neiges. (Photo : Guy Fitzgerald)

FAUNE. Le Drummondvillois Christian Noël a vécu une expérience marquante, le 15 décembre dernier, alors qu’il a pu participer à la libération de deux harfangs des neiges. L’événement s’est déroulé à Saint-Judes et Nicolet en compagnie du docteur Guy Fitzgerald, fondateur de l’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie (UQROP), basée à Saint-Hyacinthe.

Le passionné de la photographie agit à titre de bénévole pour l’UQROP depuis septembre 2018. Régulièrement, il collabore avec l’organisme qui vient en aide aux oiseaux de proie blessés, malades ou orphelins. Plus de 400 oiseaux de proie sont recueillis et soignés en moyenne chaque année.

«Je fais beaucoup de récupérations d’oiseaux pour l’UQROP. Guy (Fitzgerald) m’a sollicité pour l’aider à la libération des harfangs, car il sait que j’ai du temps en étant à la retraite. La différence cette fois-ci, c’est moi qui procédais à la libération. C’était ma première expérience. J’ai vraiment apprécié, c’était comme un cadeau», a exprimé M. Noël.

Une balise a été installée sur ce harfang des neiges afin de permettre à des spécialistes de suivre ses mouvements annuels. (Photo Christian Noël)

Les deux harfangs avaient été capturés seulement quelques jours auparavant dans le secteur de Dorval. Après une courte période de captivité dans une volière de Saint-Judes, près de Drummondville, ils ont été relâchés.

«Il faut que la libération s’effectue à un minimum de 100 km du lieu de capture. Le premier avait été blessé, mais il pouvait retourner dans la nature. Il a pris son envol directement sur le site d’hébergement de Chouette à voir. Quant au deuxième oiseau, on s’est déplacés dans le secteur de Nicolet. Ce harfang a été sélectionné pour faire partie du projet nord-américain «Snowstorm» qui permet de suivre les mouvements annuels de la bête à l’aide d’une balise», a expliqué Christian Noël.

L’UQROP veille au bien être des oiseaux de proie. À la suite d’une capture, l’oiseau est évalué par des professionnels. Les soins nécessaires sont apportés à l’animal afin qu’il puisse regagner sa liberté. Les contacts humains sont très limités afin de ne pas désensibiliser l’oiseau à l’humain. Si l’animal présente des blessures trop importantes, il peut devenir ambassadeur ou, en dernier recours, être euthanasié.

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