«Il y a plusieurs espèces d’oiseaux, il faut juste prendre le temps d’écouter et regarder» – Christian Noël

Photo de Ghyslain Bergeron
Par Ghyslain Bergeron
«Il y a plusieurs espèces d’oiseaux, il faut juste prendre le temps d’écouter et regarder» – Christian Noël
La photo préférée de Christian Noël, un Harfang qui amorce son atterrissage sur un poteau de clôture. (Photo : Christian Noël)

PHOTOGRAPHIE. Christian Noël a été initié à la photographie à l’école secondaire, il y a une quarantaine d’années. Passionné de chasse depuis de nombreuses années, l’informaticien à la retraite a troqué le fusil pour l’appareil photo et ses trouvailles ornithologiques sont merveilleuses.

Christian Noël est un passionné de la nature. Que la météo soit favorable ou non, il enfile ses chauds habits ou son large chapeau et s’évade dans la nature pour prendre des photos d’oiseaux qui, parfois, se trouvent tout juste derrière son domicile.

«On n’est pas obligé d’aller à l’autre bout du monde pour faire des photos. Il y a plusieurs espèces d’oiseaux, il faut juste prendre le temps de regarder et d’écouter. Mes images ont toutes été prises dans un rayon de 35 km. C’est accessible à tout le monde», a lancé M. Noël.

Il lui arrive de trimballer son attirail vers Montréal, Trois-Rivières et le long du fleuve afin de tenter de prendre en photo le Grand-duc, la Chouette rayée ou épervière. «Ma cible préférée est le Harfang. Il fait partie de mes photos coup de cœur que j’ai réalisées. Il est en plein vol et il amorce un atterrissage. On peut voir toute la beauté de cet oiseau. En 2019, je souhaite vraiment pouvoir immortaliser le Grand-duc et l’Aigle royal. C’est une question de patience», a ajouté le photographe qui écrivait, par le passé, de chroniques chasse et pêche dans le journal L’Express.

Bien habillé, Christian Noël se balade en forêt pour photographier les oiseaux.

Au cours de la dernière année, 94 oiseaux ont été captés par la lentille de Christian Noël. Au Québec, environ 250 espèces peuvent être observées, et ce, pour la plupart, dans la région.

L’équipement photographique joue un rôle important dans la chasse aux belles photos, mais la pratique de cette passion va bien au-delà de l’image.

«C’est une activité hivernale et printanière qui se fait dans un grand respect. Je me sens zen, c’est un moment personnel qui m’apporte un grand plaisir. On demande la permission pour aller sur des terres privées, on ne nourrit jamais les bêtes, car c’est risqué pour elles de s’approcher de la route et on ne dérange pas les oiseaux qui dorment afin qu’ils puissent profiter d’un bon repos tout comme nous!», a expliqué M. Noël qui est aussi membre du Club de photo Drummond.

Outre les photos d’oiseaux, M. Noël se plait à capter les plus beaux paysages de la région. En 2019, il aimerait bien explorer d’autres domaines. «J’ai commencé à m’intéresser à la photographie studio.

Un Durbec des sapins.

C’est une autre chose. Je fais quelques événements pour la Ville comme le D31 et j’ai une petite compagnie événementielle qui m’occupe quelques fois par année. Je suis aussi bénévole pour l’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie (UQROP). Je récupère des oiseaux blessés et je les ramène au Centre des oiseaux de proie à Saint-Hyacinthe (COP) pour qu’ils puissent être soignés», a ajouté, en conclusion, celui qui est aussi membre de la Société ornithologique du Centre-du-Québec.

Les oiseaux de proie sont à déclaration obligatoire aux agents de protection de la faune du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec. Il est illégal de posséder ne serait-ce qu’une plume de ces espèces.

La photo intitulée Glaciation a été croquée à Saint-Joachim-de-Courval.
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