EXPOSITION. Le parc du Boisé-de-la-Marconi, l’étang de la rue Forgeron, la tourbière Saint-Joseph, le lac du Domaine du Repos, tous ces milieux naturels et plusieurs autres figurent dans la nouvelle exposition du Club photo Drummond, présentée au passage Sibosis, au centre-ville.
Le projet a été initié par la Ville de Drummondville qui a tout récemment adopté le Plan de conservation des milieux naturels 2021-2023. Les membres du Club photo Drummond étaient invités à photographier ces endroits, afin de mettre en lumière leurs beautés.
«Il y a 23 milieux naturels sur le territoire qui ont été nommés par la Ville. On avait pour mission de photographier chacun d’entre eux. On a même photographié la tourbière Saint-Joseph. On ne pouvait pas la visiter, alors on a pris une photo avec un drone», mentionne Bertrand Moreau, responsable des projets externes.
Dans l’exposition, les visiteurs peuvent admirer des photographies du parc Woodyatt et de la Forêt Drummond, considérés comme étant des incontournables à Drummondville. Ils peuvent également voir des lieux méconnus, comme les prairies du 5e rang, le boisé de l’école primaire Saint-Étienne et celui du Cégep de Drummondville.
Les membres du Club photo Drummond ont travaillé en équipe afin de générer une banque composée de 1850 photos. «J’organisais des sorties de groupe. Certains participants sont sortis de leur zone de confort. Il y en a qui ne sont pas habitués de photographier des animaux. Ils demandent des conseils à d’autres qui sont habitués d’en faire», commente Bertrand Moreau.
Beaucoup de travail se trouve derrière les œuvres présentées. Le président de l’organisme, Michel Doyon, a participé en soumettant une photo de deux pygargues à tête blanche à la Forêt Drummond. «Mon copain Michel Auger m’a entraîné dans cette aventure. Je suis allé sur les lieux pendant dix matins consécutifs, vers 5h30. Parfois, je voyais des pygargues à tête blanche. Parmi toutes mes photos, j’en ai retiré une que je trouvais particulièrement belle», raconte-t-il.
L’équipe du Club photo Drummond est enthousiaste à l’idée de présenter le projet à la population. «Ça nous donne une belle visibilité. On est très chanceux que la Ville nous sollicite pour faire de tels projets. Ça nous permet de faire des expositions d’envergure», soutient Michel Doyon.
Dès maintenant, les passants peuvent admirer 19 œuvres au passage Sibosis, qui relie le stationnement de la place d’Armes à la rue Heriot, au centre-ville. Au mois de juin, 19 nouvelles œuvres seront dévoilées, grâce aux panneaux qui sont réversibles.