Mission accomplie pour le «Trip de fou» de Gilles Roussel

Photo de Louis-Philippe Samson
Par Louis-Philippe Samson
Mission accomplie pour le «Trip de fou» de Gilles Roussel
Gilles Roussel, au centre, accompagné de plusieurs participants du troisième «Trip de fou». (Photo : Louis-Philippe Samson)

COMMUNAUTÉ. Gilles Roussel voulait franchir le plus de kilomètres possible pour la troisième édition de son «Trip de fou». Il pourra dire mission accomplie alors qu’il a atteint la barre des 100,96 kilomètres en 24 heures.

L’événement aura également permis d’amasser 5 006 $ pour la Fondation René-Verrier ce qui représente 334 % de l’objectif initial de 1 500 $. «C’est une réussite! On ne peut pas demander mieux. Je voulais redonner au suivant. Quand j’ai eu besoin de suivre mes traitements de chimiothérapie et de radiothérapie, j’étais hébergé à l’hôpital de Trois-Rivières. La Fondation René-Verrier a couvert un pourcentage de mon hébergement pour que ce soit plus facile pour moi durant mes traitements», a indiqué Gilles Roussel.

Rencontré à la conclusion de son parcours, Gilles Roussel était très heureux. «Ça s’est très bien passé à part les ampoules, mais ça fait partie de la game. Je suis super content», a-t-il exprimé.

Cette année, Gilles Roussel a laissé tomber le parcours routier à la faveur d’un circuit fermé. Le trajet s’amorçait au stationnement de la rue Montplaisir de la promenade Rivia, pour se rendre ensuite au pont Curé-Marchand. De là, ils empruntaient la piste cyclable du parc Woodyatt jusqu’au pont de la rue Saint-Georges. Les participants se dirigeaient ensuite jusqu’au manoir Trent par la Rivia et rebroussaient chemin pour revenir à leur point de départ. Ce changement aura permis à plus de personnes d’y participer selon leurs capacités. Une cinquantaine de marcheurs et coureurs a accompagné Gilles Roussel les 11 et 12 septembre.

Gilles Roussel. (Photo : Louis-Philippe Samson)

«Les deux premières éditions étaient sur route. On ne s’en cache pas, c’était énormément de logistique et demandait beaucoup de bénévoles. En le faisant en circuit fermé, je voulais ouvrir la porte à tout le monde. Je voulais absolument que ça soit ainsi cette année et je dirais que dans les prochaines années, ça va encore être en circuit fermé. Les gens peuvent partir et revenir. Ça leur donne plus de flexibilité et on est proche de tout s’il devait arriver quelque chose», a commenté M. Roussel.

L’instigateur de l’événement a tenu à souligner la bonne collaboration de la Ville de Drummondville qui a autorisé l’utilisation du parc Woodyatt et de la promenade Rivia et des policiers qui se sont assuré du bon déroulement de l’événement durant la nuit. Aucun incident n’a été signalé durant ces 24 heures.

Gilles Roussel se tourne déjà vers la prochaine édition et il assure que l’événement sera de retour aux environs de la deuxième fin de semaine du mois de septembre.

Partager cet article