Jordan Balmir passe du ring à l’octogone

Jordan Balmir passe du ring à l’octogone
Jordan Balmir. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

ARTS MARTIAUX MIXTES. Jordan Balmir revient à ses racines.

Après une carrière de cinq ans en boxe professionnelle, le Drummondvillois de 28 ans quitte le ring pour faire le saut dans l’octogone des arts martiaux mixtes professionnels. Balmir vient de conclure une entente de deux ans avec le gérant Stéphane Patry.

«Les arts martiaux mixtes, c’est là que j’ai fait mes débuts dans les sports de combat. Mon frère m’a fait découvrir ce sport à l’âge de 18 ans. J’ai fait mon premier combat amateur à 19 ans. Je suis vite tombé en amour avec ce sport, mais c’est tombé illégal pendant que j’en faisais. C’est là que je me suis dirigé vers la boxe amateur pour pouvoir demeurer actif», a raconté Jordan Balmir.

À l’époque où il évoluait chez les amateurs, celui qu’on surnomme «Django» a d’ailleurs compilé une fiche de huit victoires et deux défaites en arts martiaux mixtes. «J’ai battu des adversaires plus expérimentés que moi. Deux d’entre eux sont ensuite passés chez les professionnels», a-t-il souligné.

En boxe professionnelle, Jordan Balmir s’est forgé un dossier de 11 victoires, dont 6 par K-O, et une seule défaite.

«C’était difficile pour moi de m’adapter à la boxe. Je ne suis pas un bon technicien : je suis plus un batailleur. J’aime me bagarrer. Physiologiquement parlant, avec mes gènes haïtiens, je suis avantagé dans les combats d’arts martiaux mixtes. Je peux utiliser ma force musculaire et mon athlétisme à mon avantage», a exprimé Balmir, qui ne ferme pas totalement la porte à la boxe professionnelle.

N’ayant disputé aucun combat depuis 18 mois, l’athlète drummondvillois a choisi de partager sa passion en offrant des cours de boxe aux jeunes dans les écoles de la région.

«C’est un bel emploi qui me donne une belle stabilité. C’est valorisant de partager mon expérience de vie. J’adore ça, mais pour le moment, ce n’est pas assez pour moi. Je ne me sens pas totalement à ma place. J’ai besoin de l’adrénaline que me procure chaque combat. Dans le futur, il ne sera pas trop tard pour revenir à cet emploi», a expliqué Jordan Balmir.

Jordan Balmir. (Photo d’archives, Vincent Ethier/EOTTM)

Au sein de l’écurie de Stéphane Patry, qui compte des athlètes tels que Charles Jourdain et Marc-André Barriault dans ses rangs, Jordan Balmir sera dirigé par des entraîneurs de renom. En plus de peaufiner ses techniques de jiu-jitsu brésilien avec Fabio Holanda, à Montréal, il s’entraînera aux côtés des membres de l’équipe canadienne de lutte olympique sous la supervision de Victor Ziberman.

«Je vais être très bien entouré. J’adore les défis! Je vais me faire brasser, mais c’est nécessaire pour avancer. Pour devenir meilleur, tu dois pratiquer avec les meilleurs de chaque discipline», a expliqué Jordan Balmir.

«Ce que je dois travailler au cours des prochains mois, c’est mon jeu au sol, a-t-il ajouté. Pour le côté debout, avec mon parcours en boxe ces dernières années, j’ai déjà un bon bagage d’expérience. Je dirais même que j’ai déjà une longueur d’avance sur plusieurs combattants.»

Jordan Balmir souhaite disputer son premier combat à l’automne. Il devrait évoluer dans la catégorie des 155 livres.

Toujours aussi ambitieux, Jordan Balmir vise rien de moins que d’atteindre la prestigieuse UFC (Ultimate Fightning Championship) dans un avenir rapproché.

«C’est mon but. Je vais mettre les bouchées doubles pour y arriver», a conclu Jordan Balmir.

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