Boyer-Richard opte pour l’Université Brock

Boyer-Richard opte pour l’Université Brock
William Boyer-Richard se joint aux Badgers de l'Université Brock, en Ontario. (Photo : gracieuseté)

BASKETBALL. William Boyer-Richard a arrêté son choix. Le joueur de basketball de Drummondville poursuivra son parcours sportif et académique avec les Badgers de l’Université Brock de St. Catharines, en Ontario.

Au cours des dernières semaines, Boyer-Richard avait annoncé son départ des Broncos de l’Université Western Michigan. Au lieu de continuer l’aventure au sein du réseau universitaire américain (NCAA), le meneur de jeu de 22 ans a finalement penché pour l’option du Canada. À l’Université Brock, il entreprendra sa maîtrise en administration des affaires en analyse de données.

«Avec mes proches, on a établi les pour et les contre. On trouvait que ce n’était pas une mauvaise idée de revenir au Canada, surtout pour y faire ma maîtrise. Un diplôme canadien, ça va me donner un avantage sur le marché de l’emploi», a expliqué Boyer-Richard.

William Boyer-Richard. (Photo gracieuseté)

La présence de l’entraîneur de renom Willy Manigat a également fait pencher la balance du côté des Badgers.

«Coach Willy a déjà dirigé à l’Université Carleton. Il vient donc d’un environnement gagnant. Il est jeune et il a beaucoup d’ambition. Il a déjà joué chez les professionnels en Allemagne. Je vais donc pouvoir côtoyer un mentor», a fait valoir l’athlète-étudiant drummondvillois.

En ce qui concerne le niveau de jeu, Boyer-Richard estime qu’il est comparable dans la NCAA et le réseau universitaire canadien.

«Pour être honnête, ça se ressemble vraiment. Les top-écoles sont meilleures aux États-Unis, mais pour le reste, c’est sensiblement le même calibre de jeu. Les règlements sont toutefois différents. Au Canada, on utilise les mêmes règles que chez les professionnels», a précisé Boyer-Richard.

Malgré son statut de joueur vedette, l’ex-capitaine des Broncos est conscient qu’il devra gagner sa place au sein de l’alignement des Badgers.

«C’est ma mentalité. Je veux gagner la confiance du coach afin d’obtenir plus d’opportunités par rapport à ce que j’ai vécu aux États-Unis. Je sais que je peux amener un aspect de leadership. En tant que meneur de jeu, je veux faciliter le jeu pour les autres. Je suis un bon tireur, capable de marquer des points et de rendre les joueurs autour de moi meilleurs», a-t-il laissé entendre.

À la fin de son stage universitaire, le produit des Dynamiques du Collège Jean-de-Brébeuf et du Vert et Or du Séminaire Saint-Joseph aspire toujours à faire le saut chez les professionnels. L’option européenne l’intéresse particulièrement.

«Ces dernières années, je n’ai pas eu de super statistiques. En jouant au Canada, je veux refaire mon cv de basket. Je veux retrouver les instincts que j’avais à Brébeuf. Je veux regagner ma confiance et aller de l’avant», a dit William Boyer-Richard en terminant.

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