Amosi Niyonkuru écope de 4 ans de prison

Photo de Ghyslain Bergeron
Par Ghyslain Bergeron
Amosi Niyonkuru écope de 4 ans de prison
Amosi Niyonkuru. (Photo : Archives - Ghyslain Bergeron)

JUSTICE. Le Drummondvillois d’adoption, Amosi Niyonkuru, accusé d’avoir causé la mort de Jeannot Beaupré à Trois-Rivières, le 19 juillet 2018, a plaidé coupable aux accusations qui pesaient contre lui au palais de justice de Trois-Rivières, jeudi. Niyonkuru passera les quatre prochaines années derrière les barreaux.

L’homme de 25 ans était accusé de conduite dangereuse ayant causé la mort et délit de fuite. De plus, il a enfreint à deux reprises ses conditions de remise en liberté. C’est à la suite d’une suggestion commune des avocats qui étaient sur l’affaire que la juge Dominique Slater a imposé la sentence à Niyonkuru.

Selon La Tribune, comme l’accusé était en détention préventive depuis son incarcération en novembre 2019, un solde de 22 mois et 15 jours devra être purgé par Niyonkuru. Une interdiction de conduire de 42 mois a aussi été imposée lors du prononcé de la sentence, en plus d’une interdiction de posséder des armes d’une durée de dix ans.

Jeannot Beaupré a perdu la vie après avoir été happé mortellement par Amosi Niyonkuru, le 19 juillet 2018.

Rappelons que Jeannot Beaupré, un homme de 63 ans, a été happé mortellement par Amosi Niyonkuru, un individu âgé de 21 ans au moment des faits, qui résidait à Drummondville. Natif de Sainte-Clotilde-de-Horton, Jeannot Beaupré s’est fait connaître des gens de la région à l’aide de son talent de lanceur au softball et en raison de son attitude irréprochable.

L’accident est survenu après que Niyonkuru ait tenté de fuir les policiers dans le centre-ville de Trois-Rivières qui voulaient effectuer un contrôle sur la validité de son permis de conduire. En plus de conduire seul sans être autorisé à le faire, l’accusé avait de l’alcool dans le sang alors qu’il lui était interdit en raison de la consigne tolérance zéro liée à son permis d’apprenti conducteur.

À l’époque, le jeune accusé avait fait la manchette à sa sortie du palais de justice de Trois-Rivières, en compagnie d’amis, alors qu’il affichait un large sourire en effectuant des signes de la main.

 

Partager cet article