Happé mortellement à Trois-Rivières : Jeannot Beaupré a marqué la région

Happé mortellement à Trois-Rivières : Jeannot Beaupré a marqué la région
Jeannot Beaupré a perdu la vie après avoir été happé mortellement par Amosi Niyonkuru, le 19 juillet 2018. (Photo : (Photo : gracieuseté))

TÉMOIGNAGE. Plusieurs personnes de la région ont été sous le choc d’apprendre la mort de Jeannot Beaupré. L’homme de 63 ans a été happé mortellement par Amosi Niyonkuru, un individu âgé de 21 ans qui réside à Drummondville. Natif de Sainte-Clotilde-de-Horton, Jeannot Beaupré s’est fait connaître des gens de la région à l’aide de son talent de lanceur au softball et en raison de son attitude irréprochable.

Amosi Niyonkyuru, qui aurait tenté de fuir les policiers qui voulaient l’intercepter, est entré en collision avec le véhicule de Jeannot Beaupré, causant la mort de celui-ci, le 19 juillet dernier.

Gérard Martin qui réside à Notre-Dame-du-Bon-Conseil a été sous le choc d’apprendre le décès de son ancien coéquipier de softball. Il a aussi affronté Jeannot Beaupré, alors que ce dernier s’alignait pour l’équipe de Saint-Jacques dans les années 1970. Beaupré a aussi défendu les couleurs de l’équipe de Notre-Dame-du-Bon-Conseil dans la ligue de balle molle du Club Aramis.

Un exemple à suivre

«C’est beaucoup de souvenirs qui refont surface, de confier Gérard Martin. C’était le meilleur lanceur de la région d’après moi, dans les années 1970 et 1980. Il en a passé plusieurs frappeurs dans la mitaine. Il n’était pas seulement bon, il était spectaculaire. Jeannot restait humble, malgré tout. Quand on gagnait, ce n’était jamais de sa faute, même s’il avait fait la différence et quand on perdait il prenait 100% du blâme.»

Gérard Martin qualifie Jeannot Beaupré de «leader silencieux». Toujours selon celui qui réside à Notre-Dame-du-Bon-Conseil, Jeannot avait cette capacité de rassurer ses coéquipiers par sa prestance sur le terrain. Gérard Martin n’avait pas eu de nouvelles de son ami depuis une dizaine d’années. Jeannot Beaupré s’est dirigé à Trois-Rivières, en raison de son travail dans le milieu de la construction.

Clément Caron, qui demeure également à Notre-Dame-du-Bon-Conseil, garde un souvenir impérissable de Jeannot Beaupré. Il a eu la chance d’être son entraîneur, alors que Beaupré était âgé de 18 ans.

«C’était vraiment un bon gars, insiste Clément Caron. Il ne disait jamais un mot de travers. C’était un gars sérieux, j’en aurais pris plusieurs jeunes comme lui dans mon équipe à l’époque. Il en mangeait de la balle! Ça m’a donné un coup quand j’ai vu ce qui est arrivé.»

Gérard Martin et Clément Caron ont tous deux signifié leur intention de se rendre aux funérailles de Jeannot Beaupré, samedi prochain, à Trois-Rivières, afin de rendre un dernier hommage à celui qui a marqué un chapitre de leur vie.

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