Girouard ne s’alarme pas des insuccès des Sea Dogs

Girouard ne s’alarme pas des insuccès des Sea Dogs
Nicholas Girouard. (Photo : gracieuseté LHJMQ)

HOCKEY. Les victoires se font rares chez les Sea Dogs de Saint-Jean en ce début de saison, mais ce n’est qu’une question de temps avant que l’équipe ne prenne son envol. C’est du moins l’avis de Nicholas Girouard.

Âgé de 19 ans, l’ex-attaquant des Voltigeurs de Drummondville ne s’alarme pas outre mesure de voir sa nouvelle équipe occuper le dernier rang de la division des Maritimes. En neuf matchs jusqu’à présent, la formation néo-brunswickoise n’a signé que deux gains (2-4-2-1).

«Ce n’est pas le début de saison qu’on espérait. On forme une équipe avec beaucoup de talent, mais on dirait qu’on cherche encore à se trouver. Présentement, on ne gagne pas, mais ça s’en vient. Les choses sont en train de se mettre en place. Notre groupe a tous les outils pour gagner : il faut juste se trouver comme équipe», a expliqué Girouard, quelques heures avant un duel face aux Wildcats de Moncton.

«Dans nos premiers matchs, on manquait beaucoup de constance. Parfois, on sortait très fort, mais on ne travaillait pas jusqu’à la fin. Aussi, notre jeu était trop compliqué. Dernièrement, nos efforts sont plus constants. On joue de façon plus simple et on accomplit mieux les détails, comme foncer vers le filet et finir nos mises en échec. Les gars sont tannés de perdre. On joue du hockey plus désespéré et ça fait une différence», a ajouté l’athlète natif de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, qui a été échangé par les Voltigeurs l’été dernier en retour de deux choix de deuxième ronde en 2021.

Nicholas Girouard a disputé deux saisons avec les Voltigeurs, de 2018 à 2020. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

Compte tenu de la jeunesse du club, Girouard s’est rapidement vu confier un rôle de premier plan chez les Sea Dogs. Celui qui arbore toujours le numéro 92 revendique quatre points, dont trois buts, en huit parties jusqu’ici.

«Je commence lentement à trouver ma place dans l’équipe. Je n’obtiens pas autant de points que je voudrais, mais les efforts sont là. Je m’implique dans les deux sens de la patinoire. Je joue aussi un rôle de leader auprès des jeunes», a expliqué l’ailier gauche de six pieds, deux pouces et 202 livres.

Dirigé par l’entraîneur-chef Greg Gilbert, un vieux routier du hockey professionnel, Girouard savoure pleinement son expérience dans l’est du Canada.

«Comme il y a peu de cas de COVID dans les Maritimes, on peut jouer devant des spectateurs. On se considère chanceux, surtout quand on voit ce qui se passe au Québec», a conclu le choix de deuxième ronde des Voltigeurs en 2017.

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