Transport scolaire : 900 élèves à relocaliser

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Par Emmanuelle LeBlond
Transport scolaire : 900 élèves à relocaliser
Autobus. (Photo : Archives)

ÉDUCATION. En vue de la rentrée, la question du transport en autobus scolaire représente tout un casse-tête. D’après les calculs du Centre de services scolaire des Chênes (CSSC), environ 900 élèves devront être relocalisés d’ici septembre.

Rappelons que le 30 juin dernier, les conditions reliées au transport scolaire se sont assouplies. Le gouvernement provincial a annoncé qu’il ne sera plus nécessaire de respecter une distance d’un mètre entre les élèves à bord des autobus. Dorénavant, deux enfants maximum pourront s’asseoir sur une banquette.

Ces nouvelles règles font passer de 24 à 48 le nombre d’enfants qui pourront prendre place à bord des autobus scolaires cet automne.

«Il n’en demeure pas moins que c’est un défi parce qu’il y a 900 élèves qu’on doit trouver de quelle façon on peut organiser le transport. Ce sont des élèves en trop», souligne Marie-Élaine Palardy, régisseuse au service du transport scolaire au CSSC.

En ce sens, le CSSC ne peut pas traiter les demandes de deuxième adresse pour les parents qui sont en garde partagée. «Présentement, c’est sur la glace. On attend de revenir à des conditions plus normales. On se tient à notre obligation de base qui est de transporter les élèves à une adresse», soutient-elle. Notons que l’année dernière, le CSSC a reçu 700 demandes pour ajouter une adresse supplémentaire.

En mode solutions

Mme Palardy et son équipe travaillent d’arrache-pied pour trouver des solutions. «Il peut avoir une possibilité d’ajout de surveillance le matin ou en fin de journée, dans certaines écoles. Ça nous permettrait d’effectuer plus de trajets pour un même parcours, explique-t-elle. L’autobus va faire cinq ou six adresses. Il revient dans son quartier faire d’autres arrêts.»

En conséquence, les arrêts des élèves pourraient changer d’ici la rentrée. «On regarde la possibilité de faire des points de chute pour diminuer le nombre d’arrêts. Ça va diminuer le temps de transport, pour nous permettre de faire plus de trajets.»

Le CSSC envisage d’ajouter des autobus sur les circuits. «Par contre, ce n’est pas une chose facile parce qu’on a beaucoup de conducteurs âgés. Avec la pandémie, ils ont pris la décision de ne pas se mettre à risque et de prendre leur retraite. On fait déjà face à une pénurie de conducteurs, si on ajoute des véhicules, c’est les conducteurs qui manquent à l’appel», indique Mme Palardy.

D’ailleurs, un sondage a été envoyé aux parents afin de connaître leurs disponibilités pour transporter leur enfant. «On a reçu les réponses de parents. On a environ 6% des parents qui sont prêts à assumer le transport pour le matin et l’après-midi à partir de la rentrée scolaire», informe-t-elle, ce qui correspond à 600 élèves.

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