La croissance fulgurante de Notre-Dame-du-Bon-Conseil Village

Photo de Cynthia Martel
Par Cynthia Martel
La croissance fulgurante de Notre-Dame-du-Bon-Conseil Village
Ce nouveau développement permettra d’accueillir d’ici cinq ans 65 résidences unifamiliales. (Photo : Ghyslain Bergeron)

URBANISME. Le développement résidentiel a connu une croissance fulgurante ces dernières années à Notre-Dame-du-Bon-Conseil Village si bien que cela dépasse les prévisions de la Municipalité. Celle-ci a donc autorisé de nouveaux projets domiciliaires avant le temps.

Notre-Dame-du-Bon-Conseil (NDBC) Village est un exemple concret où des zones de réserve ont été imposées en fonction des besoins estimés.

En 2016, les espaces de développement étant nettement excédentaires par rapport aux besoins estimés, 35 hectares de zones de réserve avaient été identifiés.

Durant cette même année, un nouveau quartier totalisant 42 terrains a été implanté dans le secteur des rues Biron, Blake et Mitchell. Il y a quelques mois, il ne restait que 13 terrains à vendre, dont 3 sur la rue Biron qui ne sont pas desservis par aucun service d’aqueduc et d’égout.

«On s’attendait à ce que ces terrains se vendent sur dix ans. Finalement, ç’a pris quatre ans!» laisse entendre Isabelle Dumont, directrice générale de NDBC Village.

Depuis, la tendance observée démontre un accroissement rapide de la vitesse de construction résidentielle et la vente de ces 40 terrains le démontre exactement.

«On remarque que c’est surtout de jeunes familles qui viennent s’installer ici. On nous dit que c’est abordable et que c’est central. On voit beaucoup de couple que l’un des deux travaille à Victoriaville ou bien à Sherbrooke et l’autre à Drummondville, par exemple», précise Mme Dumont.

Ainsi, la levée d’une partie de la zone de réserve résidentielle s’avère essentielle pour soutenir ce rythme de croissance actuelle.

Le secteur ciblé se situe dans le prolongement de la rue Valois et permettra d’accueillir d’ici cinq ans 65 résidences unifamiliales avec le prolongement des services d’aqueduc et d’égout.

«Le certificat d’autorisation pour permettre l’élaboration des plans et devis a récemment été émis», laisse-t-elle entendre.

Deux zones ont été identifiées afin de préserver le milieu boisé.

«Il y a également des milieux humides. On regarde ce qui pourrait être possible de faire, par exemple des sentiers, un parc, etc. On souhaite que ce soit en harmonie avec la nature», souligne la directrice générale.

Autre projet

Par ailleurs, le promoteur immobilier Gestion Fauvel élargira également l’offre résidentielle. Une parcelle de 3,5 hectares sera développée d’ici trois ans, dans le secteur de la rue Rolland. Entre 70 et 80 terrains seront disponibles pour des maisons unifamiliales et des multilogements.

«Cette première phase de développement a été devancée compte tenu du nombre croissant de la population. Nous avons travaillé de concert avec la Municipalité pour qu’elle autorise la construction de multilogements», indique Dominic Mercier, vice-président au développement résidentiel et à l’environnement chez Gestion Fauvel.

Une superficie de 7,2 hectares a été conservée en zone de réserve. À terme, le projet domiciliaire comptera entre 100 et 125 terrains.

Partager cet article