Jagmeet Singh réitère son engagement en santé à Drummondville

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Par Jean-Pierre Boisvert
Jagmeet Singh réitère son engagement en santé à Drummondville
Le chef du NPD Jagmeet Singh, accompagné de François Choquette, a rencontré des personnes intéressées à sa cause dont Madeleine Rousseau, de l’Association québécoise des droits des retraités (AQDR). (Photo : Jean-Pierre Boisvert)

DRUMMONDVILLE.   Le chef du NDP, Jagmeet Singh, considère que le coût de l’engagement qu’il prend d’uniformiser l’achat de médicaments au Canada atteindra près de 10 milliards de dollars.

C’est ce qu’il a indiqué aujourd’hui en conférence de presse, en compagnie du député François Choquette, à Drummondville où il a réitéré l’engagement du NPD à étendre l’assurance-maladie pour couvrir «les gens de la tête aux pieds».

Il suggère que «si toutes les provinces se mettent ensemble pour acheter les médicaments dont ont besoin les 37 millions de canadiens, cette mesure fera sauver jusqu’à 500 dollars par famille. Les médicaments, on le sait, coûtent cher et nous sommes convaincus que ce serait un bon investissement pour les Canadiens. Le coût se situerait entre 9 et 10 milliards de dollars» pour un gouvernement néo-démocrate.

La mise sur pied d’un régime d’assurance-médicaments public universel n’est pas la seule mesure du plan de Jagmeet Singh en matière de santé. Il promet, s’il est élu premier ministre en octobre prochain, de couvrir les soins dentaires, oculaires, auditifs et de santé mentale qui ne sont souvent pas payés par l’État.

Pour arriver à payer tout ça, le chef néo-démocrate envisage des augmentations d’impôts sur les gains en capital, pour ceux qui gagnent plus de 210 000 $ et pour les grandes entreprises, et la création d’un impôt de 1 % sur les fortunes de plus de 20 millions $. Il compte aussi annuler certaines échappatoires fiscales et les entourloupettes dans les abris fiscaux.

Sur le plan régional, Jagmeet Singh est parfaitement au courant et il appuie le train à grande fréquence, à Drummondville, et il ne manque pas de souligner que la pénurie de main-d’œuvre dans la région est un enjeu à régler rapidement. «Il faut une meilleure connexion entre les nouveaux arrivants et les besoins des entrepreneurs qui ne sont pas comblés», a-t-il déclaré

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