Le conseil de Maryse Turcotte aux jeunes étoiles du sport

Le conseil de Maryse Turcotte aux jeunes étoiles du sport
Maryse Turcotte. (Photo : gracieuseté Raymond Lavergne, Photo AJR)

BOURSES. Maryse Turcotte est l’exemple parfait d’une conciliation sport-études et d’une après-carrière réussies. L’olympienne en haltérophilie devenue gérontopsychiatre a partagé son vécu avec une quarantaine de jeunes athlètes d’ici récipiendaires d’une bourse du programme de soutien en sport amateur de la Ville de Drummondville, mardi soir, à la Maison des arts.

Ayant participé aux Jeux olympiques à Sydney en 2000 ainsi qu’à Athènes en 2004, Maryse Turcotte s’est lancée dans d’exigeantes études en médecine vers la fin de sa carrière sportive. La femme de 44 ans originaire de Sherbrooke pratique aujourd’hui sa carrière médicale à Drummondville, où elle habite avec sa famille.

Devant un auditoire attentif, l’invitée d’honneur de cette cérémonie de remise de bourses a encouragé la jeunesse à poursuivre ses rêves. «On ne va pas tous aux Olympiques. D’ailleurs, ce n’était pas mon objectif dans la vie. Le sport, c’est tout d’abord une compétition contre soi-même. C’est aller au bout de ses capacités, au bout de son talent, et d’en retirer une fierté», a-t-elle lancé d’entrée de jeu. Le sport, c’est aussi une école de vie. Ça nous permet de développer des qualités qui nous servent plus tard dans les autres sphères de la vie, comme la discipline, la capacité à gérer son stress et ses émotions, apprendre à perdre, à gagner ou à partager.»

Détentrice d’une maîtrise en administration de la santé et d’un diplôme en médecine surspécialisée en gérontopsychiatrie, Maryse Turcotte a insisté sur l’importance de planifier son après-carrière.

«Dans le sport, il y a toujours un après. Quand la gloire olympique se termine, certains se retrouvent dans le vide, sans diplôme ni métier. Plus longtemps on est impliqué dans un sport, plus ça devient notre vie et plus c’est difficile d’en sortir. Le sport de haut niveau devient comme une drogue. Aujourd’hui, mon euphorie, je l’ai retrouvée dans mon travail et dans ma famille. C’est pourquoi c’est important d’avoir des rêves d’après-carrière. Ça va même doubler votre satisfaction», a exprimé la mère de trois enfants.

«Même si vous trouvez ça difficile de combiner tout ça, je vous encourage à poursuivre vos études, peu importe le domaine. Gardez toujours un pied à l’école.»

Le message du maire

Alexandre Cusson et Maryse Turcotte. (Photo gracieuseté Raymond Lavergne, Photo AJR)

Au total, la Ville a remis 14 900 $ à 39 jeunes athlètes s’étant démarqués dans leur sport, portant à 270 000 $ la somme distribuée par l’entremise de ce programme au cours des 31 dernières années. Accompagnées de leurs proches, les étoiles du sport drummondvillois ont été chaleureusement félicitées par le maire Alexandre Cusson.

«J’ai passé 25 ans de ma vie dans le milieu de l’éducation. J’ai toujours remarqué ce lien entre les athlètes de haut niveau et les jeunes qui réussissent à l’école. Ils apprennent à avoir une discipline à travers un horaire chargé. Ça paraît non seulement à l’école, mais aussi dans la vie.»

«Je vous encourage donc à ne jamais abandonner, même dans les moments de découragement, et à croire en ce que vous faites, a ajouté le politicien. Ce n’est pas simplement la victoire qui est importante : c’est la victoire sur vous, sur ce que vous avez fait la veille.»

Au passage, le maire Cusson a rappelé que Drummondville fait partie des trois villes finalistes pour accueillir les Jeux du Québec à l’été 2022. «On est confiants, car on a tout ce qu’il faut pour accueillir cet événement : la qualité des installations, les bénévoles et des associations sportives en santé. D’ailleurs, la Boucle du Grand défi Pierre-Lavoie a été un grand succès ce week-end. C’est une belle étoile dans notre cahier de candidature, tout comme le succès des Jeux ici en 2015.»

Boursiers 2019

– Catégorie or (800 $) : Alicia Côté (tennis de table), Audrey-Anne Veillette (hockey), Elliot Vaillancourt (ski acrobatique), Gabrielle David (hockey), Guillaume Pomerleau (gymnastique), Mélanie Gagné (natation) et William Boyer-Richard (basketball).

– Catégorie argent (400 $) : Amélie Allard (tennis), Caleb Bourgeois (tumbling), Corinne Goulet (ski alpin), Fauve-Belle Bouchard (dynamophilie), Florence Lévesque (natation synchronisée),  Jenny Bouthillier (baseball), Juliette Champigny (natation), Katherine Morin (tennis de table), Laura F. Paquette (patinage artistique), Loïc Poulin-Desjardins (triathlon),  Louis Durocher (haltérophilie), Marie-Ève Dubois (patinage artistique), Marie-Lee Grégoire (tennis), Noémye Letendre (baseball), Pierre-Anthony Gauthier (tennis de table), Sandrine Lebeuf (tumbling), Sandrine Vaillancourt (ski acrobatique) et Sarah-Maude Goulet (ski alpin).

– Catégorie bronze (150 $) : Arnaud Desroches (athlétisme), Amélia Champagne (natation), Carl-Olivier McCann (natation), Charles-Antoine Goulet (ski alpin), Edward Ouellet (triathlon), Florence Ricard (natation), Kelly-Anne Gamelin (BMX), Laurence Blondeau (patinage artistique), Laurianne Champagne (natation), Logan F. Paquette (gymnastique), Marianne Côté (patinage artistique), Maripier Fortin (BMX), Nathan Lampron (natation) et Paul Turgeon (natation).

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