Pendant que le Québec pleure le décès de la fillette de sept ans à Granby, qui était connue des services de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), des changements sont demandés afin de mieux protéger les enfants vulnérables.
Le tragique événement a mené à la tenue d’enquêtes. «Nous allons suivre de près et collaborer aux différentes enquêtes annoncées. Nous accueillerons toutes les améliorations possibles de nos services. Aujourd’hui, demain et à chaque jour, nous poursuivrons notre travail et donnerons les meilleurs services possibles pour nous assurer du bien-être et de la sécurité de chaque enfant», a fait savoir Geneviève Jauron, la porte-parole du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), dont relève la DPJ.
Dans la foulée de ce triste événement, le délai moyen d’attente menant à l’évaluation d’un dossier à la DPJ après un signalement a notamment été pointé du doigt. Dans la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec, la durée moyenne d’attente est de 34 jours. Elle en est de 30 jours à Drummondville.
Selon Radio-Canada, la DPJ de l’Estrie a le pire délai moyen d’attente à travers la province, soit de 61 jours. Les centres de Batshaw, à Montréal, arrivent en deuxième avec une moyenne de 56 jours, suivi de la Mauricie et du Centre-du-Québec. La cible du ministère de la Santé et des Services sociaux est de 12 jours.
Dans la région, il y a actuellement 200 dossiers en attente d’évaluation à la DPJ. Les principaux motifs de signalement sont la négligence et les abus physiques.
Par ailleurs, une commémoration a eu lieu dimanche à la basilique Saint-Frédéric de Drummondville. Des citoyens ont eu une pensée pour les proches de la fillette décédée dans des circonstances malheureuses en début de semaine dernière.
