HISTOIRE. Le 17 janvier dernier, la Société d’histoire de Drummondville (SHD) a procédé à l’extraction d’une capsule temporelle ayant été déposée 70 ans plus tôt derrière la pierre angulaire du Drummondville High School.
Ce rare événement a incité la SHD à mettre de l’avant une partie de l’histoire de la population anglophone de Drummondville. Ainsi, elle a dévoilé aujourd’hui, lors d’une conférence de presse, l’exposition Once upon a time inspirée du contenu de la capsule retrouvée au Drummondville High school, une école anglaise qui a vu le jour en 1949 et qui était située au 555 rue des Écoles.
«Les documents ont dormi pendant 70 ans dans la pierre angulaire. Nous sommes contents de mettre en valeur la communauté anglophone grâce à cette exposition qui sera présentée dans les locaux de la SHD», a fait savoir Geneviève Béliveau, directrice de la SHD. Les documents retrouvés dans la capsule ainsi qu’un exemplaire du journal The Spokesman de 1948 ont été exhibés quelques instants au public présent à la conférence.
«Nous avons tous un devoir de mémoire et de retourner à la racine même de la création de notre collectivité. Nous savons que c’est une communauté britannique qui a fondé Drummondville», a souligné John Husk, conseiller municipal et descendant de la septième génération de Husk, une des familles souches de Drummondville installées dans la région en 1815.
«Je souhaite souligner le travail de la SHD qui met en lumière plusieurs petits trésors du passé de la MRC Drummond», a lancé Samuel Nadeau, président de la SHD.
La Réserve 2018
Lors du vernissage, la SHD en a profité pour lancer la sixième édition de son bulletin annuel La Réserve, dont un des articles concerne d’ailleurs les écoles anglophones. Outre la rétrospective des activités réalisées en 2018, la parution contient de nombreuses chroniques historiques sur Drummondville, l’Hôpital Sainte-Croix, le Cégep de Drummondville ainsi que des textes à propos de la Première Guerre mondiale.
