SQDC : le malheur des uns fait le bonheur des autres

SQDC : le malheur des uns fait le bonheur des autres
L’affluence a augmenté au cours des derniers jours chez Ordivert. (Photo : Mathieu Fontaine)

COMMERCE. Si l’arrivée de la Société québécoise du cannabis (SQDC) a provoqué la grogne de certains commerçants drummondvillois, il n’en est rien pour l’entreprise Ordivert.

Pour Michel Bouchard, conseiller et gérant de ce même commerce, l’ouverture de la SQDC a certainement eu des répercussions négatives lors des premiers jours, mais la situation semble avoir pris un tournant positif. «Oui, c’est sûr que les premières semaines ont été compliquées et on a perdu quelques clients, mais depuis le début du mois de novembre, les choses se sont grandement améliorées. Nos stationnements sont toujours libres et prêts à recevoir les gens», avoue-t-il.

En plus de la clientèle régulière, Ordivert reçoit, depuis quelques jours, beaucoup de nouveaux acheteurs provenant de l’extérieur de Drummondville. «Au début, ils ne venaient pas parce qu’ils ne voulaient pas perdre leur place dans la file d’attente. Maintenant, ils entrent en grand nombre pour venir voir nos produits», rapporte celui qui se spécialise dans la vente de produits électroniques.

En plus de la nouvelle clientèle, Michel Bouchard concède qu’il est rendu facile pour les clients de situer l’entreprise Ordivert. «Avant, les gens ne savaient pas où était notre local. Maintenant, j’ai juste à parler de la SQDC et ils savent exactement c’est où», précise-t-il.

Même si certaines tensions se sont fait sentir au cours des derniers jours, M. Bouchard croit que la collaboration entre les différents partis continuera d’améliorer la situation. «Il y a eu beaucoup de discussions entre les commerçants, la SQDC et le propriétaire des locaux. Je pense que tout le monde fait son possible pour que ça soit plus facile. En général, je dirais que ça va bien», conclut-il.

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