Virus informatique : «Il faut que la commission scolaire s’ajuste»

Virus informatique : «Il faut que la commission scolaire s’ajuste»
Guy Veillette, président du SERD. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

La Commission scolaire des Chênes (CSDC) devrait revoir ses façons de faire, en réponse au virus qui paralyse le réseau informatique, estime le président du Syndicat de l’enseignement de la région de Drummondville (SERD), Guy Veillette. Il souhaite que les enseignants puissent travailler à l’extérieur de l’école, lors des journées pédagogiques qui servent à la planification des cours.

Le virus informatique qui a frappé la Commission scolaire des Chênes (CSDC) à la mi-septembre continue de faire la vie dure aux enseignants qui tentent d’assurer la réussite des élèves. Impossible pour le personnel de travailler normalement à l’intérieur de la CSDC pour tout ce qui a trait au réseau informatique. Certains utilisent la connexion de leur cellulaire personnel pour s’avancer au travail.

«On veut que les profs puissent travailler à l’extérieur de la CSDC lors des journées de planification des cours, parce qu’on a accès à rien présentement. C’est beau jaser du virus, mais on a autre chose à faire dans la journée. Ils pourraient aller à la bibliothèque, dans un centre communautaire ou à la maison. Il faut que la commission scolaire s’ajuste», juge Guy Veillette.

Ce dernier confie que le syndicat rencontrera la direction de la CSDC le 16 octobre prochain. Une demande sera formulée, pour une troisième fois, afin de permettre au personnel de planifier leurs cours à l’extérieur de la commission scolaire.

Guy Veillette souligne que les enseignants sont en quelque sorte «dépendants» de l’informatique, puisqu’elle est omni présente à l’intérieur de la CSDC. Incapables d’accéder aux ressources numériques des maisons d’édition, impossible d’utiliser les tableaux interactifs dans les classes, plus difficile d’assurer un suivi des présences en classe ; les conséquences sont importantes pour les employés de la commission scolaire.

«On a hâte que ça se règle, lance-t-il. Ça cause une surcharge de travail aux enseignants qui doivent faire des photocopies le soir. Ils doivent amener leur clé USB personnelle au travail, mais ça l’air qu’ils ne pourront même plus utiliser cette méthode en raison des risques de contamination».

La commission scolaire

De son côté la CSDC salue le travail accompli par le personnel dans ces conditions plus difficiles depuis près d’un mois. Le directeur du service des ressources humaines, Daniel Dumaine, rappelle toutefois que les heures de travail du personnel «se passent à l’école».

«On considère que le personnel fait la démonstration de ses compétences en adaptant leurs pratiques, malgré les contraintes […], signale-t-il. On a bon espoir que la vaste majorité des services informatiques qui ont été interrompus vont reprendre d’ici la prochaine pédagogique, le 26 octobre prochain. On voit des progrès jour après jour.»

En collaboration avec Erika Aubin

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