Le projet du centre communautaire à Saint-Germain chemine

Photo de Jean-Pierre Boisvert
Par Jean-Pierre Boisvert
Le projet du centre communautaire à Saint-Germain chemine
(Photo : Photo d'archives)

Un protocole d’échange de terrains avec la Commission scolaire des Chênes (CSDC) facilitera l’avancement du projet de construction du centre communautaire à Saint-Germain-de-Grantham, à voir le jour derrière l’école Roméo-Salois.

 La résolution, adoptée plus tôt cette semaine à l’assemblée des commissaires de la CSDC, aura pour effet d’accélérer les démarches en vue d’un appel d’offres que lancera sous peu la Municipalité pour les plans et devis.

«Le protocole n’est pas tout-à-fait attaché encore, il reste quelques technicalités à régler, mais on sait très bien que ça se passera sans difficultés», a indiqué Nathalie Lemoyne, directrice générale de la Municipalité de Saint-Germain.

Concrètement, selon ce qu’elle a expliqué, la Municipalité avait besoin d’un petit bout de terrain pour permettre l’installation d’une toiture sur la patinoire afin que celle-ci ne soit pas trop près du bâtiment projeté du centre des loisirs.

«Il s’agit d’un échange de services entre la commission scolaire et la Municipalité. Par exemple, nous offrons le déneigement de la cour de l’école à la CSDC. Les élèves peuvent profiter de notre patinoire alors que nous pouvons utiliser le gymnase. C’est normal qu’on s’entende facilement dans ce genre de circonstances. Après tout, ce sont nos enfants», a mis en contexte Mme Lemoyne.

Le projet du centre communautaire de Saint-Germain, estimé à 3,1 millions de dollars, comprend également l’aménagement d’un toit au-dessus de la patinoire existante. Il financé à raison d’un tiers par chacun des trois paliers de gouvernement, soit le municipal, le provincial et le fédéral, dans le cadre du Fonds Chantiers Canada-Québec.

Si tout se passe comme prévu, la première pelletée de terre devrait avoir lieu au cours de l’été qui s’en vient. Quant à l’ouverture, c’est difficile à préciser mais ça devrait prendre moins que deux ans.

Partager cet article