Un automne de lecture

Un automne de lecture
Michel Langlois.

L’Express Week-end présente à ses lecteurs quatre nouveautés d’auteurs de la région.

Michel Langlois

Michel Langlois revient avec une nouvelle saga historique Le temps de le dire, dont l’action se déroule à Drummondville à la fin des années 1800 et au début de 1900. Le premier tome de quatre intitulé Une vie bien fragile met en scène les tribulations de la famille Courchesne. Aimé, le père, est bien connu dans la région, puisqu’à peu près tout le monde a recours à ses services pour traverser la rivière vers les cantons de Wendover et de Simpson. Il s’enorgueillit de cette tâche, léguée de père en fils depuis la fondation du village. 

«En bac ou en chaloupe, il effectue ce travail pendant plusieurs années jusqu’au jour où le curé Marchand souhaite la construction d’un nouveau pont», indique l’auteur.

Afin de garder sa clientèle, le passeur de rivière s’endette lourdement pour construire un nouveau bac. Mais il arrive ce qu’il devait arriver : Aimé perd son emploi et, pour être capable de subvenir aux besoins de ses sept enfants et de son épouse, il décide de quitter Drummondville pour Lowell, au Massachusetts, où il espère une vie meilleure.

En plus de se divertir, les lecteurs pourront en apprendre davantage sur l’histoire de Drummondville à cette époque. Le romancier s’est d’ailleurs fort documenté lui permettant d’y insérer bon nombre de faits saillants ainsi que des anecdotes.

«J’ai emprunté à plusieurs reprises des ouvrages à la bibliothèque. Il y en a que j’ai même commandé. Je me suis entre autres servi du journal du curé Marchand pour me mettre dans le contexte de l’époque. Je mentionne, par exemple, la construction du barrage électrique, le déménagement d’un cimetière vers le lot situé au coin de la rue Marchand et du boulevard Saint-Joseph pour permettre la construction d’un nouveau presbytère et, bien sûr, le projet du pont Curé-Marchand.»

Le premier tome est fraîchement sorti sur les tablettes. Le deuxième Une vie nouvelle paraîtra dans un mois et sera davantage centré sur la vie de Guillaume, le fils aîné.

«C’est la première fois qu’il y a un si bref délai entre la sortie de deux tomes», indique M. Langlois, précisant que les deux autres paraîtront au printemps.

Rosette Laberge

Le 18 octobre, découvrez la suite des aventures de Béa, Laurence et les autres captivants personnages de Chez Gigi dans le deuxième tome de cette série historique, Tout pour le rock’ n roll. De grands chan­gements sont au rendez-vous pour la bande d’amis et leurs familles, et le rock’ n roll est plus présent que jamais!

Après le départ prématuré de madame Gigi, la vie doit malgré tout continuer, comme en témoigne le résumé du livre : «Rita, avec l’aide de Roger, prend le restaurant en charge, alors que sa soeur Jeannine, se sentant lésée par le testament de leur mère, rue dans les brancards. Chez les Desbiens, France persiste à vouloir faire la pluie et le beau temps. L’argent de grand-mère dont William a profité pour lancer son entreprise florissante, le mariage princier et heureux de sa soeur Juliette, l’attitude pour le moins déplaisante de sa famille à son égard : tout est prétexte pour s’en prendre aux siens et récolter ce qu’elle peut au passage. Béa et Laurence, quant à elles, s’en donnent à coeur joie avec leur école de danse et les concours de rock’n roll auxquels elles participent. Alors que le couple chéri formé par Béa et Thomas connaît des hauts et des bas dignes des montagnes russes, Laurence continue de son côté à chercher le prince charmant avec beaucoup d’impatience. Sans compter l’invitation de Béa à un prestigieux concours de danse à New York, qui apportera son lot de défis et de surprises, et où Laurence révèlera une face cachée d’elle-même.»

L’action se déroule toujours à Québec dans les années 1950.

Priska Poirier

À 12 ans, apprendre que sa mère est un ange a de quoi surprendre… mais hériter du même don est encore plus inattendu. Voilà la prémisse de la nouvelle collection de livres, Les Éternels, de l’auteure jeunesse Priska Poirier.

En librairie depuis le 13 septembre, le volume 1, Le Don, permet d’abord de connaître le personnage principal qui est Stella. Après avoir percé le secret de ses origines, elle intégrera une école peu commune où elle côtoiera ses semblables.

«Elle y apprendra que les anges vivent au milieu des humains et que plus que ceux-ci sont heureux, plus les anges sont forts», indique l’auteure qui a vécu une grande partie de sa vie à Drummondville.

Au cours d’une série de stages, on lui enseignera à protéger les humains. Toutefois, elle devra être prudente, car si l’un d’eux lève le voile sur sa véritable nature, elle pourrait se voir retirer son immortalité.

«Chaque tome sera un stage. Elle apprendra à vivre dans différentes situations. La particularité de cette collection c’est qu’on peut la lire dans l’ordre ou dans le désordre.»

Soulignons que le second tome paraîtra le 1er novembre.

Sylca

L’artiste en arts visuels Sylvie Carole Turcotte (Sylca) a eu l’idée de créer un livre dès son retour de France, où elle a participé à l’été 2016 à une rencontre artistique et littéraire de même qu’à une exposition. Là-bas, elle était accompagnée de son amie Lise Levasseur qui cosigne ce nouvel ouvrage nommé Cap sur la roche Latitude 46.667 Longitude -1.4333. Il s’agit d’un recueil de peintures et poésies. Ainsi, à travers les 72 pages sont illustrées les oeuvres de Sylca, Lise Levasseur, Nathalie Dupont, Doris Bellefeuille, Fernand Brunelle, Linda Cyrenne ainsi que de Denise Montplaisir.

La touche poétique est apportée par Christine Angelini, Christian Bled et Charles d’Estève, du pays de la Loire.

Soulignons également la collaboration de William Chevillon, auteur et médiateur culturel de La Roche-sur-Yon pour sa préface.

Un lancement est prévu le 4 octobre lors d’un 5 à 7 à la bibliothèque publique de Drummondville. À cette occasion, la présidente de l’Association pour les échanges internationaux et nationaux, Monique Lacour, de même que le poète Charles d’Estève, seront présents.

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