Poursuivre l’histoire de Sylvie Payette

Poursuivre l’histoire de Sylvie Payette
Johanne Yergeau

LANGUE FRANÇAISE. Les élèves du secondaire auront la chance cette année de poursuivre une des deux histoires amorcées par l’auteure jeunesse à succès Sylvie Payette.

Cette invitation est lancée dans le cadre du 13e Concours de création littéraire de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec (SSJBCQ) destiné aux élèves des écoles secondaires des cinq MRC de la région.

«Madame Payette présente une impressionnante feuille de route : scénariste, dont la série culte Chambres en ville, auteure-conseil, animatrice radio, conférencière à ses heures et romancière québécoise. De plus, elle adore les jeunes et est toujours à l’écoute de leurs préoccupations. Le succès de ses romans jeunesse en témoigne», souligne Johanne Yergeau, coordonnatrice du concours.

«Il faut oser se lancer»

À l’école, on disait de Sylvie Payette qu’elle était trop rêveuse. «J’ai toujours eu l’impression d’avoir deux vies, celle dans mes rêves et la vraie», confie-t-elle. Les problèmes de dyslexie ne l’arrêtent pas et elle plonge dans l’écriture télévisuelle, puis dans la création littéraire.

Elle a une vingtaine de publications à son actif, soit quelques livres adultes (Chambres en ville – la suite, Les choix de Lola et plusieurs romans jeunesse à succès, dont les 12 tomes de Savannah et Été de la série Les quatre saisons. En début d’année 2017, elle a lancé les deux premiers tomes de sa toute dernière série intitulée Nellie.

Elle jalonne les livres de sujets diversifiés afin d’éveiller la curiosité et de susciter, chez les jeunes lecteurs, l’envie d’aller fouiller davantage les thèmes qui ont retenu leur attention. Quand on lui demande si à l’adolescence c’était déjà facile d’écrire, elle répond avec humilité : «Ce qui est pour moi très facile, c’est d’avoir de l’imagination. Pour ce qui est de l’écriture, cela a été long à développer. J’avais des problèmes de concentration et je faisais un peu de dyslexie. Ces facteurs rendaient l’écriture ardue. À l’adolescence, bien que je me relisais, je ne voyais pas mes fautes», se remémore celle qui est la fille de la très connue Lise Payette.

C’est pourquoi elle va expliquer aux élèves, via une vidéo, l’importance de ne pas se brimer d’écrire et d’oser se lancer.

«Quand j’écris mon premier jet, il y a plein de coquilles ou de fautes. Je ne m’arrête pas à cela. J’écris l’histoire. L’émotion, l’inspiration, quand elles viennent, il faut l’écrire. Si on s’arrête aux deux mots pour vérifier un accord ou une orthographe, on perd le fil. Ensuite, et là, c’est important, je repasse mon texte ligne par ligne, mot par mot, pour le corriger. Les règles, on les connaît.»

 

Pour obtenir plus de détails, il suffit de visiter le www.ssjbcq.quebec ou de communiquer avec Johanne Yergeau au 1 800 943-2519, poste 113.

 

Les étapes du concours

Afin de participer, les enseignants doivent d’abord demander la trousse de participation. Puis, une vidéo d’une entrevue réalisée avec l’auteure est présentée en classe. Sylvie Payette expliquera notamment dans ses mots l’amorce de ses deux histoires. Après le visionnement, les élèves doivent donc se mettre au travail pour écrire la suite de l’histoire, et ce, en respectant certaines consignes. Au terme du processus de création, l’enseignant devra désigner le meilleur texte de sa classe et le transmettre avant le 28 février à la SSJBCQ.

En avril, un jury déterminera les finalistes lesquels seront récompensés au gala du 10 mai à l’école Jean-Raimbault.

Tous les textes des finalistes seront publiés dans le recueil 2017-2018 du concours.

L’an dernier, 1028 élèves ont participé au concours qui a pour objectif d’encourager les jeunes à lire les auteurs québécois et à écrire avec fierté en français.

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