Pour en finir avec la fraude

Pour en finir avec la fraude
Carte de crédit. (Photo : Archives)

Les cas de fraudes sur le cyberespace se multiplient au gré des pratiques ingénieuses et raffinées des pirates informatiques, aussi la Commission d’accès à l’information prévient-elle les internautes de redoubler de vigilance.

Hameçonnage, vols d’identité, démarchage téléphonique, courriels frauduleux ou encore fraude par internet, il n’y a plus de limites à l’imagination des bandits du cyberespace.

Parmi les tentatives de fraude les plus courantes en 2017, on retrouve les courriels – et les textos – des institutions bancaires, de PayPal, de l’Agence Revenue Canada, de FedEx, de Vidéotron et de Apple. Et ce ne sont là que quelques exemples de fraudeurs qui tentent, par le nom d’une compagnie bien établie, de piéger des internautes.

Récemment, une dame de la Mauricie est presque tombée dans le piège d’un fraudeur qui cherchait à escroquer la compagnie de son employeur. Se faisant passer pour celui-ci, il a tenté d’obtenir le virement d’une importante somme d’argent. N’eut été d’une vérification de toute dernière minute de l’employée à son patron, «la fraude du président» aurait réussi.

Cette histoire racontée récemment dans les pages du Nouvelliste démontre la facilité d’usurper l’identité de quelqu’un.

Selon le Centre Antifraude du Canada, 136 cas de «fraude du président» ont été rapportés en 2016, au pays. On rapporte de plus en plus de fausses offres d’emploi, de fausses ventes en ligne. Sans parler des fraudes sentimentales, qui font des ravages dans le compte en banque des victimes.

Tout cela démontre à quel point il est facile de se faire prendre et que certaines mesures préventives doivent être respectées. Selon La première, qui ne surprendra personne, est de ne jamais envoyer de l’argent à quelqu’un que l’on ne connait pas.

Il faut savoir que les renseignements personnels obtenus par les usurpateurs leur permettent d’ouvrir un compte en banque à votre nom, de vendre votre maison, de se prévaloir de nouvelles pièces d’identité, telles un permis de conduire, un passeport, une carte d’assurance-maladie, une carte d’assurance sociale et même créer un faux profil à votre nom et vous endetter à votre insu.

Les experts s’entendent pour dire qu’il ne faut jamais divulguer ses données bancaires par téléphone ou dans un courriel, surtout s’il s’agit d’une prétendue institution bancaire. Ces établissements avisent régulièrement leurs clients qu’ils ne communiquent avec eux de cette façon.

Certains fraudeurs adorent fouiller dans les poubelles. Ils peuvent y dénicher une foule d’informations utiles par l’entremise de vos relevés bancaires, de vos factures. Mieux vaut les déchiquetez.

Enfin, il faut également éviter de livrer des informations très personnelles sur les réseaux sociaux. Vous n’y êtes pas seul!

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