Ryan Verbeek, le catalyseur des Voltigeurs

Ryan Verbeek, le catalyseur des Voltigeurs
Ryan Verbeek

HOCKEY. En l’espace de seulement deux mois, Ryan Verbeek a fait sa place au point de devenir un rouage essentiel dans l’alignement des Voltigeurs. Nommé capitaine de la formation drummondvilloise, l’attaquant ontarien de 20 ans assume son rôle de leader avec une ardeur au jeu contagieuse.

Acquis des Saguenéens de Chicoutimi dans l’échange de Joey Ratelle, Verbeek s’est retrouvé au sein de l’équipe la plus inexpérimentée de la LHJMQ. Reconnu comme un compétiteur et un travailleur acharné, le vétéran joue du hockey inspiré depuis son arrivée à Drummondville.

«Verbeek apporte beaucoup à notre équipe. C’est un catalyseur, un gars capable de réaliser de gros jeux et de marquer de gros but. Sa simple présence calme nos jeunes. Il apporte une bonne dose de confiance à notre groupe», a commenté l’entraîneur-chef et directeur général Dominique Ducharme.

N’ayant jamais été capitaine auparavant, mais ayant toujours rêvé de se voir confier une telle mission, Verbeek se fait un devoir de montrer le chemin aux jeunes loups des Voltigeurs.

«C’est un réel honneur d’avoir obtenu ce titre. C’est un grand rôle qui vient avec de grandes responsabilités. J’aime beaucoup le groupe ici. Nous formons une équipe très jeune, mais les recrues n’ont pas peur des vétérans. Tout le monde fait partie de la même famille», a expliqué l’ailier de 6 pieds et quelque 200 livres.

Après avoir traversé un long passage à vide au cours des dernières semaines, les Voltigeurs viennent de stopper leur chute au classement avec deux victoires consécutives. En pleine course aux séries éliminatoires, l’équipe cherche à rebâtir sa confiance.

«On est tous affamés de faire les séries. On bataille fermement pour s’assurer d’une place. On est très proches d’y arriver. Tout le monde dans la chambre est confiant. Personnellement, comme c’est ma dernière année junior, je veux absolument vivre cette expérience», a relaté Verbeek, qui dit reprendre lentement son rythme après avoir été sur la touche pendant trois semaines en raison d’une commotion cérébrale.

Selon le leader des Rouges, la victoire acquise sur les Olympiques de Gatineau, mercredi soir, au Centre Marcel-Dionne, doit servir de référence pour le bataillon drummondvillois.

«On s’est présenté ensemble, comme une équipe. On a très bien joué pendant 60 minutes. On a été physiques, on a gagné nos batailles à un contre un on a lancé la rondelle vers le filet. Surtout, on s’est fait confiance les uns et les autres. On doit maintenant continuer dans cette voie», a fait valoir l’athlète natif de Kingston.

Invité à participer au camp des recrues du Lightning de Tampa Bay l’an dernier, Ryan Verbeek souhaite obtenir une autre opportunité chez les professionnels en vue de la prochaine campagne. Son oncle, Pat Verbeek, fait d’ailleurs partie de l’organisation floridienne, lui qui a connu une brillante carrière de 20 saisons dans la LNH.

«Pour moi, ce n’est pas de la pression de porter ce nom. Au contraire, ça m’aide beaucoup de pouvoir profiter de ses conseils. Mon oncle me montre comment améliorer mon jeu», a confié Verbeek, dont le style rappelle justement celui de l’ancien capitaine des Whalers de Hartford.

«J’admire mon oncle. Comme lui, j’ai du chien, je dérange l’adversaire et je suis capable de marquer quelques buts», a conclu l’ancien des Frontenacs de Kingston et des Spitfires de Windsor.

Outre son oncle, Ryan Verbeek peut également s’inspirer de son père, Brian, qui a évolué dans les rangs professionnels mineurs. Son frère, Hayden, défend quant à lui les couleurs des Greyhounds de Sault-Ste-Marie.

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