Le RID recherche de grands logements

Le RID recherche de grands logements

Entre décembre 2016 et février 2017, plus d’une dizaine de familles auront été accueillies à Drummondville. Leur premier défi? Trouver une habitation pouvant loger deux adultes et plusieurs enfants, ce qui est loin d’être une sinécure pour le Regroupement Interculturel de Drummondville, qui se démène pour les aider.

«Trouver un logement, ce n’est pas compliqué, proclame Darryl Barnabo, le directeur général du RID. C’est qu’il faut trouver un grand logement pouvant accueillir une grosse famille.»

En clair, les logements d’au moins trois chambres sont nettement dans la mire du RID, qui aimerait bien se doter d’une banque d’habitations adéquates, pouvant héberger les familles qui arrivent à une fréquence de plus en plus rapprochée, ces années-ci.

La quantité de nouveaux arrivants relève également du hasard, même si le ministère de l’Immigration provincial autorise l’accueil de près d’une centaine de personnes annuellement.

L’organisme prend leur hébergement en charge durant la semaine suivant leur arrivée, mais l’affaire se corse pour la location sur le long terme.

À leur arrivée, les immigrants doivent se mettre à l’apprentissage du français. Par conséquent, ils ne peuvent pas décrocher d’emploi dans l’immédiat, encore moins acheter une automobile. Leur nouveau logis doit par conséquent se trouver à proximité de tous les services et d’une école.

M. Barnabo lance un appel public afin de maximiser l’offre de logements convenables. Depuis 22 ans, le RID a aidé de nombreuses familles à s’intégrer dans leur ville d’adoption. Le RID a même établi des ententes de collaboration avec des propriétaires d’habitations. Souvent les mêmes.

M. Barnabo affirme que son organisme vérifie avec soin si le logement référé est dans un  état acceptable.  Dernièrement, une famille s’est retrouvée avec la présence de moisissure dans leur logement. Par malchance, l’un des enfants de la famille a souffert d’une pneumonie. Un lien de cause à effet? Rien n’est moins sûr, rétorque M. Barnabo.

Ce dernier assure que le RID ne ferme pas les yeux sur ce genre d’histoire. Un membre de l’équipe est allé vérifier l’état du logement en question et a discuté avec le propriétaire.

Les rencontres de sensibilisation avec les propriétaires font partie du processus locatif, fait savoir le directeur général du RID. «Il y va du bien-être des familles. Parfois, on refuse certains logements», indique M. Barnabo.

Or, la recherche de logements pour une famille de nouveaux arrivants doit aussi se conjuguer avec leur réalité financière. Qu’elles arrivent de Syrie, d’Afrique ou de camps de réfugiés, ces familles ont tous en commun d’avoir un compte bancaire restreint.

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