Nicolas Beaudin campe déjà un rôle de vétéran

Nicolas Beaudin campe déjà un rôle de vétéran
Nicolas Beaudin fait partie du groupe de jeunes loups autour duquel le nouvel état-major des Voltigeurs souhaite bâtir une formation gagnante.

HOCKEY. À seulement 17 ans, Nicolas Beaudin campe déjà un rôle de vétéran au sein de la jeune brigade défensive des Voltigeurs. Avec le départ de Benjamin Gagné vers Québec, il devient le deuxième arrière le plus expérimenté à la ligne bleue drummondvilloise après Frédéric Aubé.

Comparé à Nikolas Brouillard dès sa sélection en troisième ronde par les Voltigeurs, en 2015, Beaudin répond pleinement aux grandes attentes placées en lui. À sa deuxième campagne dans la LHJMQ, mais sa première complète, le fluide patineur de 5 pieds, 11 pouces et 165 livres se dirige vers une récolte de 50 points. Il fait assurément partie du groupe de jeunes loups autour duquel le nouvel état-major de l’organisation souhaite bâtir une formation gagnante.

Ayant dirigé Beaudin pendant une saison et demie chez les Grenadiers de Châteauguay, soulevant la coupe Jimmy-Ferrari à ses côtés au printemps 2015, Steve Hartley a retrouvé le même athlète chez les Voltigeurs.

«Nicolas se démarque par un excellent sens du hockey et une vision du jeu très développée. Sur le but qu’il a marqué vendredi contre Val-d’Or, il n’y a pas beaucoup de joueurs qui auraient pu avoir cette lecture-là. Pour lui, on dirait que le match se joue au ralenti. Dans le midget AAA, c’était même devenu trop facile pour lui l’an dernier. C’est comme s’il jouait dans un jeu vidéo!», a imagé Hartley, qui a également retrouvé William Poirier, Marc-Olivier Duquette et Xavier Bernard à Drummondville après les avoir guidé à Châteauguay.

«Nicolas est aussi un athlète mature et constant ainsi qu’un compétiteur né. Il travaille avec assiduité, ce qui lui a permis d’améliorer sa force physique», a ajouté l’entraîneur-chef par intérim des Voltigeurs.

Outre ses qualités de quart arrière, qui lui permettent de relancer l’attaque et de la supporter au moment opportun, Beaudin demeure un défenseur consciencieux dans sa zone.

«Avec ma vitesse et ma vision du jeu, j’apporte de l’offensive, mais je me fais aussi un devoir d’être responsable défensivement. Si les choses vont bien pour moi cette saison, je le dois en partie à de bons vétérans comme Frédéric Aubé. Dès le départ, il m’a mis en confiance en me disant de ne pas me faire de souci, de garder mon jeu simple et de m’amuser», a expliqué le numéro 92 des Rouges.

Comme ses coéquipiers Olivier Rodrigue, Mathieu Sévigny, Noah Corson et Ryan Verbeek, Nicolas Beaudin a grandi dans une famille où le hockey occupe une grande place. Son paternel, Stéphane Beaudin, a dirigé des équipes pendant 25 ans dans la Ligue de hockey junior AAA du Québec. Il est aujourd’hui directeur des opérations hockey du circuit.

«Depuis le pee-wee, mon père m’a toujours beaucoup aidé après les matchs. J’ai la chance d’avoir un bon entraîneur à la maison», a conclu celui qui, avec 24 points en 33 parties, occupe le deuxième rang de la LHJMQ parmi les défenseurs de son âge.

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