L’Association québécoise des enseignants du primaire (AQEP) tiendra aujourd’hui et demain son 29e congrès annuel au Centrexpo de Drummondville qui prévoit accueillir environ 700 personnes issus principalement du niveau primaire.
La programmation comprend entre autres plus de 70 ateliers, un salon regroupant 120 exposants liés au monde de l’éducation, un diner littéraire et plusieurs conférences, notamment celle d’ouverture de Steve Masson : «Connaitre le cerveau pour mieux enseigner».
Après avoir enseigné au primaire et au secondaire pendant cinq années, Steve Masson a réalisé l’une des premières thèses de doctorat en éducation présentant des données d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle. Depuis 2012, il est professeur à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) et directeur du Laboratoire de recherche en neuroéducation (LRN). À l’aide de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, il étudie les mécanismes cérébraux liés aux apprentissages scolaires et à l’enseignement.
«Apprendre, c’est changer son cerveau. Lorsque les élèves apprennent à lire ou compter, par exemple, leur cerveau, littéralement, se transforme. Suivre la façon dont le cerveau des élèves se modifie au cours de l’apprentissage est non seulement passionnant, mais peut aussi donner des indices pour mieux enseigner. Après cette conférence présentant les effets de l’apprentissage et des pratiques pédagogiques sur le cerveau, vous ne regarderez plus jamais vos élèves et l’enseignement de la même manière», explique Steve Masson.
«À l’heure où il faut plus que jamais nous montrer critiques relativement à tout ce qui se dit et se publie en éducation, alors que la recherche nous démontre clairement sur quelles pratiques nous devrions appuyer notre enseignement, sa conférence nous éclairera sans aucun doute sur ce sujet fort d’actualité», souligne Marie-Hélène Fréchette, responsable du congrès.
La mission de l’organisme est d’être la source de référence et de ralliement pour la communauté enseignante du primaire dans le but de favoriser l’avancement de l’éducation au Québec.
