Qu’adviendra-t-il de la Maison Marie-Reine-des-Cœurs lorsqu’elle sera vide à la fin du mois de décembre?
Elle ne servira pas, pour le moment, au campus, même si, au départ, il était question d’utiliser ses locaux pour en faire notamment une cafétéria. Cette grande bâtisse, que quitteront un peu avant Noël les deux derniers locataires, les Pères Montfortains Gilles Dallaire et Maurice Thériault, n’aura pas d’utilité à court terme.
La Ville de Drummondville, qui en est propriétaire, n’a pas d’idée précise à son sujet. N’aurait-il donc pas été intéressant d’autoriser les Pères Montfortains à y demeurer plus longtemps, d’autant plus qu’ils l’auraient souhaité.
«Oui, nous avons rencontré les Pères Montfortains au cours de la dernière année et je sais qu’ils auraient aimé rester plus longtemps. Nous leur avons dit de nous présenter une demande officielle, mais c’est la direction de la congrégation à Montréal qui n’a pas voulu», a expliqué le maire Alexandre Cusson.
Quand les négociations ont été entamées entre la Ville et la congrégation religieuse, il était clair que le domaine allait être vendu en entier, incluant la Maison Marie-Reine-des-Cœurs. «On vend tout ou rien, c’est ce que les Pères ont répété aux autorités municipales», de rappeler le maire Cusson, bien au fait du dossier initié par l’ex-mairesse Francine Ruest Jutras. Il faut aussi préciser qu’à l’époque il était urgent, face aux hésitations du gouvernement du Parti libéral nouvellement élu, de mettre le projet sur ses rails.
Donc, la Ville, pour une somme finalement entendue de 3 millions $, a mis la main sur le terrain et sur le bâtiment patrimonial, érigé en 1951, sans avoir la certitude que l’UQTR pourrait s’en servir. «L’UQTR n’en a pas eu besoin dans sa première phase. Mais peut-être serons-nous fixés dans deux ou trois ans, d’avancer Alexandre Cusson. D’ici là, la Ville va s’occuper de l’entretien. Il y aura des travaux à faire, entre autres ceux liés à la décontamination et à la mise aux normes. Il est également prévu d’aménager une place publique entre le campus et la Maison Marie-Reine-des-Cœurs, tout près de l’espace-mémoire agencé pour souligner la vocation de l’endroit».
