L’entrepreneuriat suscite l’enthousiasme des étudiants

L’entrepreneuriat suscite l’enthousiasme des étudiants
Grâce au système Clic

Plus de 700 jeunes futurs entrepreneurs en provenance de partout au Québec ont pris part au 24e Colloque annuel de l’Association des clubs d’entrepreneurs étudiants, qui se tenait les 11, 12 et 13 novembre à Drummonville. Au programme : réseautage et partage de parcours étonnants.

En inscrivant à sa programmation la présence de réputés entrepreneurs tels Nicolas Duvernois, Serge Beauchemin, Bruny Surin, François Charron,  Alexandre Champagne, Daniel Blouin et Andréanne Marquis, l’événement présidé par Christiane Germain pour son édition 2016 s’assurait à coup sûr d’attirer une foule d’étudiants intéressés par l’entrepreneuriat.

«Nous recevons 56 clubs entrepreneurs de 15 régions du Québec sur 17, a laissé savoir d’entrée de jeu Emma Guay, chargée des communications de l’événement. Notre objectif, c’est d’engendrer des entrepreneurs ou intrapreneurs.»

Pierre Touzel, le directeur général de l’ACEE du Québec, n’est guère surpris de voir autant de jeunes débarquer à Drummonville pour le colloque. Après tout, 42% des jeunes de 17 à 24 ans ont l’intention de devenir entrepreneur, a-t-il récemment constaté dans un rapport de statistiques.

La jeunesse étudiante a débarqué dès vendredi soir à l’Hôtel Best Western où allait se dérouler l’ensemble des activités du colloque. À l’agenda : réseautage bien sûr, spectacle, mais aussi le début du Concours de cas HEC.

Réseautage et études de cas

Pour une sixième année, cet exercice propose aux cégépiens et universitaires qui s’y inscrivent en équipe de résoudre le cas d’une entreprise aux prises avec d’importants problèmes.

Pour une seconde fois, l’événement tenait le concours Idée d’entreprise où une trentaine de participants de tous niveaux devaient en dix minutes séduire et convaincre un jury de la pertinence de leur concept.

Durant toute la matinée, samedi matin, se tenait le Rendez-vous des régions. Cette activité occupait trois salles avec kiosques derrière lesquels des étudiants devaient présenter leur projet d’entreprise ou une entreprise de leur région tandis qu’une quarantaine de partenaires financiers tentaient de se faire connaître auprès des jeunes.

Et ce n’est pas parce qu’ils sont encore aux études que les idées ne sont pas encore au point. À Québec, par exemple, des étudiants du Cégep Garneau ont mis sur pied un club de fabrication de miel, une coopérative de réparation de vélos ainsi qu’une compagnie de design intérieur.

Belles opportunités

Josué Noël et Nedjeda Jean-Paul, établi à Montréal, étaient enchanté de découvrir cet événement. «C’est motivant de découvrir d’autres étudiants qui présentent leur projet d’entreprise. On en profite pour parler aux autres et voir les stratégies que l’on pourrait utiliser», signale Josué.

D’origine haïtienne, les deux étudiants envisagent d’aller ouvrir un laboratoire d’analyses médicales en Haïti, une fois que Nedjeda aura terminé sa maitrise en pharmacologie clinique. «On aimerait redonner à notre pays», souligne Nedjeda.

Parmi les exposants, il y avait l’École internationale des jeunes entrepreneurs, qui offre une formation de 15 jours  en période estivale aux francophones de 18 à 35 ans afin de les outiller adéquatement en vue de se lancer en affaires.

«On aspire à une école comme ça au Québec», a d’ailleurs laissé savoir M. Touzel. Si tout se déroule comme prévu, elle pourrait même ouvrir en 2017, selon lui.

Partager cet article