Noah Corson : «Je suis aussi baveux que mon père»

Noah Corson : «Je suis aussi baveux que mon père»
Noah Corson (Photo TC Media – archives

HOCKEY. Noah Corson n’a pas hérité du gabarit imposant de son père, mais à plusieurs égards, il ressemble à l’ancienne vedette du Canadien de Montréal. Les partisans des Voltigeurs pourront découvrir le fils de Shayne Corson au fil des prochaines semaines.

Ancien choix de deuxième ronde des Wildcats de Moncton, Corson s’est amené au camp d’entraînement de la formation drummondvilloise en tant que joueur invité. Complétant un trio aux côtés de Matthew Newbury et Jérémy Way-Gagnon, l’attaquant de 18 ans a connu un départ canon, mardi soir. Le rapide et énergique ailier a récolté trois passes dès son premier match hors-concours.

«Je dois donner le crédit à mes coéquipiers. On a bougé nos pieds dans leur zone et on s’est bien passé la rondelle. On a bien appliqué le système. Le hockey est un jeu rapide. On a mis des rondelles au filet et on n’a pas eu peur de foncer dans les coins pour récupérer la rondelle», a lancé le jeune homme dans un français impeccable, lui qui est né au Québec et dont la mère réside dans la région de Sherbrooke.

Malgré sa taille modeste (5 pieds, 10 pouces et 155 livres), Corson affectionne le jeu physique. Comme son paternel, il combine intensité et atouts offensifs.

«À mon âge, mon père faisait déjà 6 pieds et 2 pouces! Mais comme lui, je suis baveux et je suis un joueur de caractère. Je suis plus petit, mais ça ne me dérange pas. Je n’ai pas peur des plus gros joueurs», a-t-il expliqué.

«J’aime distribuer la rondelle. Je suis aussi capable de la mettre dedans une fois de temps en temps. Tout le monde essaie de remplir le filet, mais je ne pense pas juste à ça. Je veux d’abord bien jouer défensivement. Si on y parvient, notre équipe sera dans la zone adverse plus souvent.»

Malgré le statut de son père, qui a connu une solide carrière de 18 saisons dans la Ligue nationale avec Montréal, Edmonton, Saint-Louis, Toronto et Dallas, Noah Corson ne s’impose pas une pression supplémentaire sur les épaules.

«Mon père en est un comme les autres. Il n’y a rien de différent. Je ne m’enfle pas la tête à cause de ça. Ensemble, on parle de plein d’autres choses que de hockey. Souvent, c’est ma mère qui me parle de hockey», a-t-il raconté.

Produit du Collège du Mont-Sainte-Anne, une formation de la Ligue de hockey préparatoire scolaire, Corson tardait à faire sa place chez les Wildcats. Il a d’ailleurs complété la dernière saison dans l’uniforme des Inouk de Granby, dans la Ligue de hockey junior AAA du Québec.

«À Moncton, je ne jouais pas beaucoup. À Drummondville, je veux essayer de faire ma place dans un rôle important. C’est juste moi qui peux déterminer mon avenir. C’est bien parti. Pour continuer sur ma lancée, je dois simplement continuer à travailler fort», a-t-il affirmé.

«Jusqu’ici, je ne peux pas demander mieux. J’ai beaucoup de plaisir avec les vétérans de l’équipe. Je suis aussi plus proche de la maison. Bref, je m’amuse et je pense que ça paraît sur la glace», a conclu Noah Corson, dont le frère Dylan, un attaquant de 22 ans, évolue dans les rangs universitaires ontariens.

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