Élimination des déchets ultimes : le rapport dévoilé en janvier

Élimination des déchets ultimes : le rapport dévoilé en janvier
Les déchets ultimes des Drummondvillois sont actuellement envoyés à l'enfouissement

ENVIRONNEMENT. Le rapport de la Commission consultative sur l’élimination des déchets ultimes (CCEDU) sera rendu public dans la dernière semaine du mois de janvier 2016.

C’est ce qu’a fait savoir le conseiller et président de la CCEDU, Pierre Levasseur, lors de l’assemblée du conseil municipal lundi soir. Le groupe de travail, formé à la demande du maire Alexandre Cusson peu après son élection en novembre 2013, avait pour mandat de définir le mode d’élimination des déchets ultimes (non recyclables, non renouvelables) au-delà de 2020.

«Le rapport sera d’abord présenté au conseil municipal à huis clos le 11 janvier, après quoi il sera déposé devant la MRC, toujours à huis clos, le 20 janvier. C’est dans les jours suivants que notre document et ses 30 recommandations seront dévoilés publiquement», a précisé M. Levasseur.

Rappelons que les membres de la commission sont : Véronique Larose, de Commerce Drummond (secteur commercial), Julie Biron, de la SDED (secteur industriel), Anick Verville (professionnelle de la MRC Drummond), Michel Noël, maire de Durham-Sud (représentant les municipalités rurales), Patrick Lampron, de la Commission scolaire des Chênes (institutions), Éric Perreault, de la CRECQ (organismes environnementaux), et Roger Leblanc (professionnel de la Ville). M. Levasseur était épaulé les conseillers John Husk et Vincent Chouinard, ce dernier ayant depuis quitté la politique municipale.

Les commissaires avaient fait connaître, en septembre 2014, les résultats d’un sondage mené par Léger Recherche Stratégie Conseil auprès de 900 Drummondvillois. Il avait été démontré que la gestion des déchets de manière générale arrive au second rang des enjeux les plus importants à Drummondville, tout juste derrière celui de l’entretien du réseau routier.

Au-delà de ça, le sondage avait permis d’identifier trois conditions fondamentales à considérer dans l’éventuelle solution : offrir une solution la plus environnementale possible, que le site d’enfouissement ne traite que les déchets provenant de la MRC et ce, même si cela signifie un coût plus élevé, et finalement les Drummondvillois s’étaient dit prêts à payer davantage si la Ville retient une solution qui offre de véritables avantages environnementaux.

En mars 2013, lors d’un référendum unique au Québec, les Drummondvillois avaient rejeté, dans une proportion de 71 % à Saint-Nicéphore et de 61 % dans le reste de la ville, le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement technique de Saint-Nicéphore soumis par Waste Management.

On s’attend donc à ce que le rapport réponde à la fameuse question : comment offrir une solution environnementale pour l’élimination des déchets ultimes?

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