RELIGION. Afin de souligner la désignation de l’église Saint-Frédéric au titre de Basilique mineure, une célébration spéciale aura lieu en présence du Nonce apostolique, Son excellence Luigi Bonazzi, représentant du pape au Canada, le dimanche 15 novembre à 14h.
La population de tout le diocèse est invitée à participer à l’événement. «C’est pour nous une grande fierté que le Nonce ait accepté de participer à la célébration. Lorsque nous avons présenté la candidature de l’église nous avions beaucoup insisté sur l’orientation que nous voulions donner à cette reconnaissance en nous inscrivant dans la vision que le pape François propose: avoir des églises ouvertes et devenir de plus en plus une Église ouverte», explique par voie de communiqué le curé de la basilique, Gilles Mathieu.
L’Évêque du diocèse affirme que la nouvelle désignation est une bonne nouvelle pour tout le diocèse qui n’avait pas de basilique. Depuis la fondation de Drummondville il y a 200 ans, quatre églises Saint-Frédéric ont existé dans le même quadrilatère. Elles auront été les églises-mères de nombreuses paroisses de la région. Le livre lancé dernièrement sur son histoire est d’ailleurs intitulé Église St-Frédéric: chapelle-mère des Cantons-de-l’Est.
L’architecture néogothique de l’actuelle église lui donne des allures européennes. Son clocher érigé au centre-ville est comme un phare qui nous rappelle les dimensions de la spiritualité et de la charité. Elle est une référence pour les gens de toute la région.
Pour l’équipe pastorale cette reconnaissance est un appel à mettre en place des projets de ressourcement et d’accueil, explique Louise Fleury, agente de pastorale. «La chapelle du sous-sol est maintenant devenu une salle qui peut accueillir des réunions de toutes sortes. Il est possible de la louer. Nous allons aménager le cloître derrière le chœur de l’église pour l’ouvrir à tous lors de l’Année de la miséricorde. Ce qui nous motive le plus, c’est que la basilique soit de plus en plus un lieu qui accueille les gens et qu’elle contribue à manière à l’animation une centre-ville», a-t-elle noté.
