L’un des meilleurs endroits pour se lancer en affaires au Québec

L’un des meilleurs endroits pour se lancer en affaires au Québec
La Société de développement économique de Drummondville. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ÉCONOMIE. Même s’il ne s’agit pas d’une cuvée exceptionnelle pour la province dans le classement Les collectivités entrepreneuriales, publié par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) et dont Les Affaires a obtenu copie, certaines villes font très bonne figure, notamment Drummondville, Rivière-du-Loup et Victoriaville.

Au premier coup d’œil, on pourrait croire que l’année a été rude pour les entrepreneurs de la province. Dans le dernier classement, les villes du Québec semblent avoir perdu du terrain.

En 2013, neuf villes québécoises occupaient le premier tiers de ce classement. En 2014, il y en avait cinq. Cette année, il n’y en a plus qu’une seule. Conclusion logique, dans cet outil qui sert à déterminer «les meilleurs endroits au Canada pour démarrer ou faire croître une entreprise», la perte de vitesse de la belle province est considérable.

Mais tout n’est pas noir ou blanc. Une analyse en profondeur de ce classement permet de tracer un portrait beaucoup plus nuancé de la situation.

En outre, «c’est un classement relatif, tempère Martine Hébert, vice-présidente et porte-parole nationale de la FCEI. [Les résultats] ne signifient pas nécessairement que la position des villes du Québec s’est détériorée. Certaines peuvent être déclassées par d’autres, qui ont connu de fortes hausses».

Réduire la bureaucratie

Pour s’améliorer, les villes doivent «bien contrôler leurs dépenses, afin d’éviter que les taxes foncières n’augmentent, explique la vice-présidente et porte-parole nationale de la FCEI. Quand les taxes augmentent, les plus touchés sont les entreprises et les commerces. Autre facteur, il faut optimiser le cadre réglementaire pour réduire la bureaucratie au strict nécessaire».

Un point de vue partagé par Alexandre Cusson, maire de Drummondville et deuxième vice-président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ). «Ça revient toujours à avoir un cadre réglementaire et fiscal concurrentiel. Quand on tente d’attirer chez nous des entreprises étrangères, les premières questions sont toujours : “Quelles sont les taxes ?” et “Quel est le processus administratif ?”. Mais la bureaucratie est souvent là pour répondre aux exigences des autres ordres de gouvernement. Quant à la taxation, certains ministères ont presque triplé les coûts pour les municipalités au fil des ans. Nous ne pouvons pas refiler les frais à d’autres ordres gouvernementaux. Mais avec le rapport Perrault [sur la simplification de la reddition de comptes des villes] qui vient d’être déposé à Québec, je crois que nous allons pouvoir réduire la bureaucratie.»

Toutefois, « les municipalités ont un grand rôle à jouer afin de stimuler l’entrepreneuriat. Pour une ville, il n’y a pas de meilleur vendeur que son maire », ajoute l’élu.

Les 10 meilleurs endroits au Québec

1-Rivière-du-Loup

2-Drummondville

3-Victoriaville

4-Saint-Georges

5-Joliette

6-Rimouski

7-Sherbrooke

8-Rouyn-Noranda

9-Thetford Mines

10-Baie-Comeau

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