La Maison René-Verrier : quand innovation rime avec compassion

La Maison René-Verrier : quand innovation rime avec compassion
La directrice générale Marie-Julie Tschiember avec le député André Lamontagne devant le « mur des étoiles » où figurent les noms des familles donatrices.

DRUMMONDVILLE. «La Fondation, les Services et la Maison René-Verrier constituent un modèle d’innovation qui rime avec compassion», a résumé le député de Johnson, André Lamontagne, à la suite de sa visite à la nouvelle résidence de soins palliatifs.

«On retrouve cette innovation dans les façons de faire : l’approche de financement, l’environnement physique, l’offre de services et toute la démarche de la Fondation qui permet à la population de s’approprier la Maison.»

Comme le rappelle M. Lamontagne dans un communiqué, l’ensemble de l’œuvre se décline en trois entités. La première, la Fondation René-Verrier lancée en 1998, organise des activités de financement et gère les dons qu’elle recueille. Elle s’est distinguée dès ses débuts par ses services gratuits dédiés aux personnes atteintes de cancer et aux familles et proches aidants concernés.

En 2014, les Services René-Verrier ont pris en charge les soins que la Fondation offrait jusque-là et qui se sont multipliés tellement qu’aujourd’hui plus de 400 familles en bénéficient annuellement. Il s’agit de répit à domicile et d’aide psychologique.

Ouverte en janvier 2015, la Maison René-Verrier a pris la relève de l’Unité René-Verrier qui avait inauguré trois chambres en 2007. La nouvelle Maison comprend 10 chambres organisées pour le maximum de confort, chacune munie d’un lit escamotable pour les membres de la famille. Quelque 150 bénévoles s’y relaient à la réception, à la cuisine, à l’entretien et auprès des patients. On trouve sur place tous les services et équipements à la fine pointe.

Construite sur un magnifique terrain boisé longeant la rivière Saint-François, la Maison est inondée de lumière naturelle. Elle offre un milieu paisible, sécuritaire et réconfortant, entièrement conçu pour la dernière étape de la vie. Son taux d’occupation se situant autour de 85 % depuis son ouverture est exceptionnel pour une nouvelle résidence de ce type au Québec.

«Les trois organismes rendent accessible à la population de la MRC de Drummond une gamme de services essentiels, complémentaires aux autres services existants dans le réseau de la santé et dans la communauté. Le fait que la Fondation soit située au même endroit que la Maison assure un contact direct avec la raison d’être de l’œuvre», a fait remarquer la directrice générale, Marie-Julie Tschiember.

«La qualité de ce qui se fait à la Maison René-Verrier peut toucher tous et chacun, a constaté le député Lamontagne. Quand on s’y arrête, on peut imaginer à quel point le plus grand bien-être possible en fin de vie a un impact direct sur la sérénité de la personne qui décède et de ceux qui l’entourent. C’est ce à quoi le personnel et les bénévoles s’investissent.» (JPB)

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