Qui dit Régiment Carignan-Salières, dit Michel Langlois

Qui dit Régiment Carignan-Salières, dit Michel Langlois
Michel Langlois sera de passage à la Société de généalogie de Drummondville le 13 mai.

DRUMMONDVILLE. Depuis la parution de son ouvrage Carignan-Salières, 1665-1668 en 2004, le romancier, archiviste et généalogiste Michel Langlois est devenu une véritable référence en la matière, si bien qu’en cette année du 350e anniversaire de la venue de ce régiment au Canada, il a été approché pour faire la révision de son livre et donner des conférences un peu partout au Québec.

Le Drummondvillois a mené de longues recherches sur le régiment de Carignan-Salières qui lui ont permis d’identifier 976 soldats sur 1150.

«Lors de mon travail de recherche pour la publication du Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), j’ai épluché 60 000 actes de notaires et 25 000 documents judiciaires. C’est à travers ça que j’ai réussi à identifier les soldats. Ce fut un travail complexe!», précise-t-il, en soulignant que ces soldats ne sont pas répertoriés ailleurs.

«Je viens d’ajouter 14 pages au livre Carignan-Salières, 1665-1668 portant le total à 550 pages. J’ai trouvé d’autres actes de naissance», indique celui qui est également historien.

Le volume révisé est aussi disponible en format numérique.

Société de généalogie

M. Langlois sera le prochain conférencier à la Société de généalogie de Drummondville le 13 mai, à 19 h 30, au Centre communautaire Saint-Pierre.

Il parlera dans un premier temps des difficultés relatives aux recherches concernant le régiment et des différentes sources qui lui ont permis de reconstituer en grande partie le régiment lors de sa venue sur nos rives.

Il donnera ensuite des détails sur la formation du régiment, sa constitution, sa venue sur les rives du Saint-Laurent, ses expéditions militaires et enfin sur l’établissement de certains officiers et soldats en Nouvelle-France, entre autres, Henri Chastelard de Salière, Jacques de Chambly, Pierre de Saurel, Antoine Pécaudy de Contrecœur et Pierre de Saint-Ours, dont certains ont marqué notre toponymie.

Le tout se terminera par quelques anecdotes concernant trois des capitaines du régiment.

Soulignons que l’entrée est libre.

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