200e : quatre magnifiques photolithographies sont dévoilées

200e : quatre magnifiques photolithographies sont dévoilées
Jérémie Deschamps Bussières (Point de repère)

DRUMMONDVILLE. Ce sont quatre magnifiques photolithographies, contenues dans un coffret, que la Corporation des fêtes du 200e de Drummondville a dévoilées aujourd’hui lors d’une présentation de presse tenue à la Maison des arts Desjardins.

Les fonds recueillis par la vente de ces coffrets, le nombre étant limité à 300, permettront d’aider au financement de la programmation des fêtes mémorables de 2015. Le coffret est disponible au coût de 500 $. Chacun comprend quatre reproductions d’œuvres d’artistes d’ici, numérotées, signées et portant le sceau officiel du 200e de Drummondville.

La sélection des œuvres a été réalisée selon les règles de l’art. Un appel de dossiers a été lancé aux artistes de la région au printemps 2014. «Nous sommes très fiers de cette campagne de financement. Près de 50 œuvres représentant des joyaux de Drummondville ont été soumises par 23 artistes» a mentionné Johanne Marceau, directrice générale de la Corporation.

Les œuvres, toutes de styles différents, ont été peintes par une cuvée de trois artistes professionnels et d’une artiste de la relève.

L’œuvre «Entrée en scène» de Donald Roy a été peinte en l’honneur du 15e anniversaire du Mondial des Cultures de Drummondville. Elle représente des danseuses polonaises. «Depuis le tout début du Festival, je me sens inspiré par cet événement, surtout pour ses costumes, ses couleurs et les beaux souvenirs qui s’y rattachent», a confié M. Roy.

L’œuvre «Point de repère» du jeune artiste professionnel Jérémie Deschamps Bussières présente une vision actuelle de l’Église St-Frédéric, «une architecture toujours vivante en plein cœur de notre centre-ville». On dit de cet artiste en ascension qu’il a récemment signé son premier contrat à l’international avec la compagnie Burton pour laquelle il a conçu le design de vêtements commercialisés partout dans le monde en collaboration avec deux autres artistes, un de New-York et de Philadelphie. «Le clocher de l’église Saint-Frédéric, on le voit de partout, pour moi c’est comme un point de repère, d’où le titre de mon œuvre», a expliqué l’artiste de 26 ans.

La toile de Françoise Lehouillier, «Matin d’été sur Lindsay», met en scène la vie quotidienne drummondvilloise d’un coin de rue mythique de la Ville, celui de la rue Lindsay et Marchand. Une représentation d’une architecture empreinte d’histoire et de tradition. «Un matin, je me promenais dans le centre-ville et ce coin de rue m’a donné un coup de cœur. J’ai pris une photo et j’en ai fait une peinture. C’est surtout le Cinéma Capitol qui a attiré mon attention», a révélé Mme Lehouillier.

Enfin, l’œuvre «Vue de la rivière St-François et du centre-ville», de l’artiste émergente Véronique Bibeau, est une présentation d’un point de vue poétique qui rappelle la richesse de ce joyau naturel. Une touche expressive qui interpelle l’idée du mouvement de l’eau, de la coulée, de la fluidité. «Je viens de Notre-Dame-du-Bon-Conseil et j’ai passé souvent sur le pont enjambant la rivière Saint-François. Cette vue-là a fait son chemin jusque sur ma toile», a indiqué l’artiste de 27 ans.

C’est un jury composé de professionnels du milieu des arts et de la culture de Drummondville qui a été formé pour effectuer la sélection des œuvres. Il s’agissait de Claudine Brouillard, experte régionale à l’intégration des arts à l’architecture pour le ministère de la Culture et des Communications du Québec et coordonnatrice du programme d’arts visuels du Cégep de Drummondville, de David Gauthier, directeur général du Centre de diffusion et de développement artistique Axart, de Jocelyn Proulx, agent de développement culturel de la MRC de Drummond, de Linda Cyrenne, présidente de la Guilde des artistes de la région de Drummond, et de Normand Blanchette, directeur de la Galerie d’art Desjardins.

Il y a quatre bonnes raisons de faire l’acquisition de ce coffret, selon le vice-président de la Corporation, André Komlosy. «D’abord parce que leur nombre est limité, ensuite parce que le montant de 500 $ contribue aux festivités du 200e, troisièmement parce qu’il est déductible d’impôt à 100% pour les entreprises et, enfin, parce que les photolithographies peuvent servir à décorer joliment un hall d’entrée».

André Komlosy a par ailleurs tenu à préciser ceci: «Les discussions avec le gouvernement fédéral vont bon train et nous croyons être mesure bientôt de pouvoir annoncer des éléments de leur appui financier.  Nous souhaitons que cet appui soit, au final, significatif. Du côté du gouvernement provincial, nous sommes toujours en attente et nous espérons obtenir leur soutien. La commémoration d’une ville est une occasion unique et historique. Sachant que, dans un passé récent, des villes telles Lévis et Trois-Rivières ont reçu une contribution financière significative du Gouvernement du Québec, nous attendons avec beaucoup impatience une confirmation d’une contribution financière significative. Les gens d’affaires d’ici sont au rendez-vous, la Ville aussi, la population également, il ne manque que les paliers de gouvernement pour compléter notre plan d’affaires».

La Corporation s’est associée aux principaux réseaux d’affaires de Drummondville dans le cadre de ce projet, soit la SDED, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Drummond, la Jeune Chambre de Commerce de Drummond et Commerce Drummond.

Les œuvres originales seront exposées dans le cadre de l’exposition « Drummondville vu par … » présentée à la Galerie d’Art Desjardins de Drummondville du 23 juin au 31 août 2015.

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