Brigitte Mercier met les bouchées doubles

Brigitte Mercier met les bouchées doubles
Brigitte Mercier a motivé son absence au Rendez-vous des candidats du 1er avril par le fait qu'elle tenait à débattre uniquement avec ses adversaires de Johnson. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Si la candidate libérale dans Johnson, Brigitte Mercier, a débuté sa campagne avec du retard, ce n’est pas par manque d’intérêt. Elle accompagnait son père aux dernières heures de sa vie. Avant de la quitter, il lui a conseillé d’écouter son cœur : "Quand tu parles de politique, Brigitte, tu as des étoiles dans les yeux".

C’est donc avec son caractère passionné que Brigitte Mercier sillonne les routes de Johnson, à la rencontre des électeurs. Cherchant à améliorer le sort de ses concitoyens, elle est armée de diplômes et d’une riche expérience ministérielle, mais ce n’est pas tout. "Pour moi, il y a aussi l’école de la vie", laisse-t-elle tomber.

C’est son fils trisomique qui l’a amenée en politique. Il y a 25 ans, les services étaient pratiquement inexistants. "J’ai dû m’impliquer pour changer les choses et il reste beaucoup de travail à faire", dit-elle.

Son engagement l’a conduite à oeuvrer dans les hautes sphères politiques. "C’est avec mon cœur de maman que je lisais les projets de loi", partage-t-elle.

À l’écoute des citoyens

Sur le terrain, Mme Mercier observe le grand nombre de petites municipalités dans Johnson aux prises avec des travaux d’infrastructures qui dépassent souvent la capacité de payer de leurs citoyens. Ceux-ci doivent jongler avec des systèmes de traitement des eaux ou d’égouts déficients. "Un gouvernement libéral s’engage à supporter les municipalités dans leurs démarches et dépenses visant à améliorer ces systèmes", assure-t-elle.

Quand elle parle des agriculteurs qu’elle rencontre sur le terrain, elle les appelle "ses entrepreneurs agricoles", faisant valoir l’envergure des fermes de la région.

La route agricole : un projet rassembleur

Mme Mercier lance d’ailleurs le projet de créer une route agricole dans Johnson, à l’instar de la route des vins en Estrie et en Montérégie. Pour elle, il est clair que son comté regorge d’expertises agricoles extraordinaires qui gagneraient à être exploitées. Elle est convaincue que ce projet unira les forces de tous les intervenants, revitalisera l’économie et créera des emplois localement. D’ailleurs, elle s’interroge sur le fait que ses adversaires parlent abondamment d’économie, qui constitue pour elle une grande priorité, et qu’elle était la seule candidate présente à la dernière assemblée générale du CLD d’Acton Vale.

Site d’enfouissement : elle respectera le choix des citoyens

Finalement, le site d’enfouissement des déchets de Saint-Nicéphore interpelle Mme Mercier. Elle constate que la démocratie a été bafouée par les autorités gouvernementales dans ce dossier très bien mené par les citoyens de Drummondville. Elle s’engage donc à tout mettre en œuvre pour faire respecter, si elle est élue, toutes décisions officielles prises par les citoyens de Johnson et appuyées par un référendum qui, rappelle-t-elle, est la base même de la démocratie.

Selon elle, le député de Johnson et ministre de l’environnement sortant, Yves-François Blanchet, n’a eu aucun scrupule à faire fi des politiques et engagements gouvernementaux envers l’environnement durable et encore moins envers les citoyens qu’il représente.

Des propositions du PLQ…

-Crédit à l’exportation (50 %) pour le transport à l’étranger de marchandises des PME et fermes agricoles.

-Exonération de 1 M $ lors de la vente des fermes familiales aux enfants ou aux employés du propriétaire.

-Mise en place d’un compte CELI permettant au jeune agriculteur de mettre 15 000 $ par année à l’abri de l’impôt pour une transaction agricole.

-Utilisation plus intensive du Fonds d’investissement pour la relève agricole.

-Renforcement des ORPEX afin de mieux soutenir les PME dans leurs stratégies d’exportation.

-Investissements pour soutenir les infrastructures municipales et provinciales.

-Abolition de la taxe santé pour tous les contribuables.

-Mise sur pied d’un réseau de «supercliniques» comme point de jonction entre les urgences des hôpitaux et des médecins de famille.

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