Le sculpteur Réjean Pétrin se fait de plus en plus remarquer

Le sculpteur Réjean Pétrin se fait de plus en plus remarquer

Le sculpteur drummondvillois Réjean Pétrin fait peu à peu sa marque à travers le Québec. Il y a quelques semaines, il a participé à la 1ère édition du Festival de sculptures d’art populaire de Saint-Ulric, en Gaspésie, où ses pièces ont fait fureur.

De fait, 15 de ses 25 sculptures en vente ont trouvé preneur à cette occasion.

«Mes œuvres se démarquent principalement par leurs couleurs. J’utilise des couleurs vives et pastel, chose que la plupart des sculpteurs ne font pas. C’est très éclaté. Les gens ont apprécié mon travail», affirme-t-il, ravi.

Celui-ci a été invité par Adrien Levasseur, auteur, collectionneur de sculptures d’art populaire du Québec et président d’honneur de l’événement.

«M. Levasseur connaît mon style et il savait que ça plairait à plusieurs personnes. C’est donc pourquoi il m’a invité. Je suis content d’avoir participé à ce Festival d’autant plus que c’était le premier événement de ce genre à être organisé au Québec. On sait déjà qu’il y aura une 2e édition. Je suis d’ailleurs sur la liste des exposants», explique-t-il.

M. Pétrin exposait parmi près de 20 sculpteurs qui, pour la plupart, cumulent des dizaines d’années d’expérience. L’artiste drummondvillois sculpte des pièces depuis trois ans.

«J’ai fait bonne figure. Je trouve également que je me démarque et que je suis plus avancé que certains sculpteurs habitués», se dit-il d’avis.

À ce jour, 99 œuvres ont été créées et, au dire du principal concerné, elles sont toutes uniques. L’artiste gosse le bois pour réaliser des animaux et des personnages qui ont marqué l’histoire du Québec, notamment. Des créations fantaisistes sont également créées au gré de son imagination.

«Je fais régulièrement des poissons, car je suis un passionné de pêche. J’ai aussi quelques sculptures de Louis Cyr. Parmi les originales, j’ai déjà fait un chat à trois pattes et un poisson à deux têtes», précise ce coloré sculpteur.

Avant 2010, M. Pétrin n’avait jamais touché à un morceau de bois. Il était en convalescence à la suite d’un accident de travail lorsqu’il a découvert ce talent.

«C’est rendu une véritable passion. Chaque fois que je travaille sur une pièce, je tombe dans un autre monde. Je décroche complètement», laisse-t-il savoir.

Partager cet article